Quelle: El Watan | 20.12.2016
De graves accusations ont été portées hier par Me Mechri au sujet de la mort, au service pénitentiaire de l’hôpital de Bab El Oued, à Alger, du journaliste Mohamed Tamalt, après plusieurs mois de coma. L’avocat affirme que le journaliste «a fait l’objet d’un homicide programmé exécuté par l’administration pénitentiaire pour se débarrasser de sa langue et de son stylo». Et d’ajouter : «Ils se sont vengés du journaliste au nom du Président qui doit savoir qu’à ses côtés et sous ses ordres, des personnes portent atteinte à son image en lui imputant leurs crimes.»
Salima Tlemçani
Une semaine après l’enterrement du journaliste Mohamed Tamalt, mort en détention après une grave dégradation de sa santé liée, entre autres, à sa grève de la faim, Bachir Mechri, un de ses avocats, revient sur l’affaire et apporte de nombreux éclaircissements qui confortent la revendication d’une enquête impartiale sur les circonstances de cette mort tragique.