21. Oktober 2017 · Kommentare deaktiviert für Draußen bleiben! – Libyens Sperrung der “Such- und Rettungszone” für NGO-Rettungsschiffe als Verstoß gegen das Völkerrecht · Kategorien: Europa, Libyen, Mittelmeer · Tags: , ,

Netzwerk Flüchtlingsforschung | 29.09.2017

Libyen nutzt die Errichtung einer Such- und Rettungszone (SRZ) vor der Küste als Vorwand, um unter dem Deckmantel der Erfüllung internationaler Verpflichtungen private Seenotrettung zu verbannen. Dieses Vorgehen wird von der Europäischen Union nicht nur toleriert, sondern explizit gefördert und erleichtert. Die Errichtung der SRZ vor der Küste Libyens ist hierbei lediglich der Beginn einer sich abzeichnenden Entwicklung hin zu noch intensiverer Zusammenarbeit zwischen der Europäischen Union und nordafrikanischen Staaten.

Lena Riemer

Verstärkte Kooperationen mit Herkunfts- und Transitländern sowie die Verlagerung von Grenzkontrollen außerhalb des Staatsgebietes – die sogenannte Externalisierung – ist zu einem wesentlichen Bestandteil europäischer Grenzpolitik und Praxis geworden. WissenschaftlerInnen wie Thomas Gammeltoft-Hansen untersuchen diesen Externalisierungstrend bereits seit Jahren und warnen, dass diese Entwicklungen sowie die Beteiligung privater Akteure als „Teil eines Globalisierungsprozesses gesehen werden können, bei dem die Migrationskontrolle gleichzeitig territorial und personell ausgelagert (offshored and outsourced) wird“ (Gammeltoft-Hansen, S. 2).

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21. Oktober 2017 · Kommentare deaktiviert für „All refugees want to go home. Right?“ · Kategorien: Lesetipps · Tags: ,

openDemocracy | 18.10.2017

Wanting to return home and restore one’s country should be a choice, not an obligation placed upon you by those also claiming to offer you protection.

Lena Kainz and Rebecca Buxton

We all know the story. On almost every continent, men, women and children are driven from their homes by persecution, poverty, or the effects of climate change. Regardless of geographic location or individual circumstance, we are told that refugees just want to return home.

In January, the UNHCR Goodwill Ambassador and Hollywood actor Ben Stiller told TIME that all the refugees he had met professed a profound desire to eventually return home. Two months later, Sir Paul Collier (co-author of the recently-published Refuge: Transforming a Broken Refugee System) informed CNN’s Christiane Amanpour that most refugees are currently in developing regions close to their country of origin and prefer to go home when the conflict is over. Melissa Fleming, Head of Communications and Chief Spokesperson for the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR), stated in May that she “never met a single refugee who does not want to go back”. Diplomats such as the US Ambassador and Australian representatives to the UN have repeated the same sentiment.

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21. Oktober 2017 · Kommentare deaktiviert für Algerien: Tote angespült, weitere werden vermisst · Kategorien: Algerien · Tags: ,

Le Quotidien d’Oran | 21.10.2017

Oran: Les corps de deux harraga repêchés, au large d’Ain El-Turck

par J. Boukraa

Deux cadavres, en état de décom-position très avancé, ont été découverts, en fin de semaine dernière, au large d’Ain El-Turck. Il s’agit de corps de jeunes candidats à l’émigration clandestine, originaires d’Oran. Les deux corps ont été remis à leurs familles. Selon les informations recueillies auprès des amis et des voisins des victimes, il s’agit du corps d’un certain Nabil, âgé de 21 ans, et habitant la cité ‘ADDL pépinière‘, dans la commune de Bir El Djir et celui du jeune Abdeljalil, la vingtaine aussi, résidant au quartier Carteaux, à Oran.

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21. Oktober 2017 · Kommentare deaktiviert für „EU ‚running out of money‘ to stop migrants travelling from Africa“ · Kategorien: Afrika, Europa · Tags:

The Guardian | 20.10.2017

Fund used to pay African countries to deter migration to Europe needs emergency injection of cash, officials say

The EU is running out of money to pay African countries to take action to stop would-be migrants travelling to Europe, diplomats have warned.

European Union leaders set up a fund in 2015 to pay for border security and other measures aimed at preventing African citizens leaving their countries of origin.

At an EU summit in Brussels this week, the European commission president, Jean-Claude Juncker, warned leaders of a looming €225m gap to pay for migration projects, including border-control in Libya, the departure point for most migrants who risk the perilous crossing over the central Mediterranean to Italy.

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21. Oktober 2017 · Kommentare deaktiviert für „Die Frage der Menschenrechte für Migranten kann man nicht auslagern“ · Kategorien: Afrika, Europa, Italien, Libyen, Mittelmeerroute, Niger · Tags: , , ,

NZZ | 21.10.2017

Martina Caroni / Stephanie Motz

Es mag saisonale Schwankungen geben, doch der Druck der Flüchtlingsströme auf Europa bleibt hoch. Immer wieder wird beim Grenzschutz daher um das Ausmass völkerrechtlicher Verpflichtungen gerungen. Zwar ist unbestritten, dass die Abweisung Schutzsuchender an der Grenze unzulässig ist, ebenso wie ihre Rückschaffung in ein Land, in dem sie Verfolgungen ausgesetzt sind. Dennoch bleibt einiges unklar. Gilt das Rückschiebungsverbot auch dann, wenn Schutzsuchende nicht direkt aus einem Verfolgerland, sondern aus sogenannt sicheren Drittstaaten einreisen? Sind die Lebensbedingungen im sicheren Drittstaat bei einer Abweisung an der Grenze zu berücksichtigen?

Angesichts dieser rechtlichen Unsicherheiten kommt es den Staaten gelegen, dass sich beim Grenzschutz ein neuer Trend abzeichnet. Das Zauberwort lautet «extraterritoriales Migrationsmanagement». Ziel der entsprechenden Massnahmen ist es, Migranten gar nicht mehr bis an die Grenzen Europas gelangen zu lassen. Dadurch soll illegale Migration verhindert und Menschenschleppern das Handwerk gelegt werden. Um dies zu erreichen, werden Kontrollaufgaben an Drittstaaten oder private Personen bzw. Personengruppen delegiert.

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21. Oktober 2017 · Kommentare deaktiviert für Tunesien: Boot versenkt, Generalstreik bei Sfax · Kategorien: Tunesien · Tags: , ,

Nachdem ein tunesisches Kriegsschiff ein Flüchtlingsboot gerammt hat, wird im Hinterland der Industriemetropole deswegen ein Generalstreik ausgerufen. Vorausgegangen waren Demonstrationen, die die Polizei mit Tränengas auseinander getrieben hat. Mittlerweile wurden 40 tote Harragas geborgen, weitere werden vermisst.

mosaïque fm | 20.10.2017

L’union locale du travail à Bir Ali Ben Khalifa a appelé à une grève générale le 25 octobre 2017. La journée de grève portera le slogan de jour de colère et de deuil. Une manifestation aura dans les rues de la ville.

Cet appel a été lancé suite à la collision d’une embarcation de migrants clandestins et une frégate de la marine nationale.

Un appel à ouvrir une enquête sérieuse et à dévoiler les détails de cet accident a été lancé afin de découvrir les responsables de cette catastrophe.

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Le Monde | 20.10.2017

En Tunisie, les familles entre colère et deuil après le naufrage de leurs enfants partis pour l’Europe

Près de 50 Tunisiens ont péri, le 8 octobre, après que leur chalutier a été percuté par un patrouilleur de la marine tunisienne qui l’avait pris en chasse.

Par Frédéric Bobin

Nasr Nasr a frôlé la mort, cette nuit-là, dans l’eau sombre et froide au large du littoral oriental de la Tunisie. Il n’a dû son salut qu’à son gilet de sauvetage – il était le seul passager à en être muni – et à un débris de bois auquel il s’est agrippé. Ce 8 octobre, le chalutier où avaient embarqué environ 90 jeunes Tunisiens, cinglant à partir des Kerkennah, un archipel situé à 20 km de la ville de Sfax, vers l’Italie, est entré en collision avec le patrouilleur de la marine tunisienne qui l’avait pris en chasse.

« Autour de moi, il y avait huit noyés qui flottaient », se souvient Nasr Nasr, le visage grave, encore marqué par la tragédie. Agé de 30 ans, chemise à manches longues et pantalon de survêtement, le rescapé du drame témoigne, assis sur une chaise en plastique en son hameau de Ltaïfa, proche de Bir Ali, une commune située à 60 km à l’ouest de Sfax. Un décor sec et austère, nappe de terre ocre piquée de figuiers de Barbarie, où la pauvreté se voit à l’œil nu sur les masures du hameau, éparses et inachevées. C’est l’âpre arrière-pays tunisien, bien loin de la vitrine d’un littoral plus prospère.

Nouvelle poussée migratoire

Nasr Nasr ne reverra plus jamais nombre de ses compagnons de voyage, partis avec lui en ce funeste dimanche 8 octobre, à la tombée de la nuit, d’une plage des Kerkennah, la principale base de départs de Tunisie vers l’île italienne de Lampedusa. Les corps de 45 passagers du chalutier, qui a coulé après avoir été éventré par le patrouilleur, ont été retrouvés par les sauveteurs – un bilan provisoire, qui devrait s’alourdir à près d’une cinquantaine de victimes. « Une catastrophe nationale », a commenté le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed.

Le drame survient dans un contexte de reprise du flux de départs illégaux de jeunes Tunisiens vers l’Italie. On appelle ces passagers clandestins les /haragas /: ceux qui /« brûlent »/ – les étapes, ou les frontières. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 2 700 Tunisiens ont ainsi débarqué sur les côtes italiennes durant les neuf premiers mois de 2017, soit 2,25 fois plus que sur la même période de 2016. Et plus de la moitié de ces arrivées se sont concentrées sur le seul mois de septembre, un chiffre mensuel exceptionnellement élevé.

Selon le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le nombre de départs clandestins de Tunisie approcherait en fait les 5 000 personnes depuis le début de l’année, si l’on agrège les arrivées effectives en Italie (migrants arrêtés ou « fantômes » volatilisés dans la nature) aux candidats interceptés au large du littoral par les garde-côtes tunisiens.

Depuis la grande vague de départs du printemps 2011, qui avait concerné environ 30 000 personnes, dans le vide sécuritaire causé par la révolution, jamais la Tunisie n’avait connu une telle poussée d’émigration clandestine. /«/ /C’est énorme, /s’alarme Reem Bouarrouj, chargée de la question migratoire au FTDES./Cela révèle le désespoir de la jeunesse, notamment dans les régions intérieures marginalisées, qui ne se voit aucun avenir en Tunisie. »/ De fait, en dépit des promesses de la révolution de 2011, la situation sociale ne s’est pas améliorée, avec un taux de chômage de diplômés de l’enseignement supérieur de 31 %. En outre, 100 000 jeunes Tunisiens décrochent chaque année du système scolaire.

Nasr Nasr, le rescapé du naufrage du 8 octobre, avait raté son bac. Depuis, il vivotait de petits boulots, a été vaguement chauffeur. Et il n’a cessé de rêver de partir./« Quand je voyais mes amis de retour de France, l’été, au village, ils me donnaient envie. »/ Il est finalement parti le 7 octobre, la veille du drame, en direction de Kerkennah, après avoir payé 2 500 dinars (858 euros) à un passeur.

« Ce n’est pas un accident, c’est un crime d’État ! »

C’est comme un sombre rituel. A chaque naufrage, la tension sourd dans les régions d’où sont originaires les disparus. Le 12 octobre, des manifestants ont mis le feu à un bâtiment administratif d’un village du gouvernorat de Kebili (sud) d’où étaient issues certaines victimes de la tragédie, au large de Kerkennah. A Bir Ali où, selon les habitants, 500/haragas /auraient tenté de partir en septembre, aucun incident n’a été signalé. La colère n’en est pas moins latente, nourrie par l’implication du patrouilleur de la marine tunisienne dans la collision.

Les habitants contestent la version officielle des événements selon laquelle le chalutier de migrants aurait /« heurté » /le navire militaire. Nasr Nasr, témoin aux premières loges, affirme que c’est le contraire qui s’est produit. /« Il était autour de 22 h 20, /se souvient-il/. On a vu surgir le bateau militaire, tous feux éteints, qui a percuté notre chalutier en son centre et l’a presque coupé en deux. »/ Une heure et demie plus tôt, le patrouilleur s’était déjà approché du bateau de pêche et l’avait sommé de s’arrêter. L’ordre avait été ignoré par le chalutier clandestin, qui avait poursuivi sa course, s’estimant protégé par le franchissement des eaux internationales. Le bâtiment de la marine n’a lâché prise que pour revenir en force plus tard.

 

 

21. Oktober 2017 · Kommentare deaktiviert für Libya: Refugees and migrants held captive by smugglers in deplorable conditions · Kategorien: Libyen · Tags: ,

UNHCR | 17.10.2017

This is a summary of what was said by UNHCR spokesperson Andrej Mahecic – to whom quoted text may be attributed – at today’s press briefing at the Palais des Nations in Geneva.

For over a week, UNHCR teams have been working around the clock to meet the urgent needs of over 14,500 migrants and refugees who were being held captive by smugglers in different locations, including farms, houses and warehouses in and around the coastal city of Sabratha in Libya. The refugees and migrants were taken to a hangar in the Dahman area in Sabratha that has been serving as an assembly point since the onset of the crisis. From there, refugees and migrants are being transferred by authorities to official detention centres where humanitarian agencies are providing lifesaving assistance.

Libyan authorities estimate that an additional 6,000 migrants and refugees are still being held by smugglers. If confirmed, this would bring the total number of refugees and migrants held in Sabratha to 20,500, including those in official detention centres.

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