Die syrischen Flüchtlinge, die von Algerien nach Marokko weitergeflüchtet und ins Niemandsland des Grenzgebiets zwischen Algerien und Marokko zurückgeschoben wurden, erfahren Unterstützung durch die demonstrierende Lokalbevölkerung. Humanitäre Hilfe und journalistische Berichterstattung wird durch marokkanische Soldaten verhindert.
Huffington Post | 02.05.2017
RÉFUGIÉS – Il n’y a pas que les Syriens qui ont été empêchés d’entrer à Figuig, je l’ai été à mon tour. Et presque avec le même scénario. Après m’avoir laissé entrer, on m’a rappelé pour me demander de rebrousser chemin. Cela a été fait avec courtoisie et bienveillance mais j’ai bien été interdit, en tant que citoyen marocain, de pénétrer dans une ville marocaine.
Quand des femmes, enfants et adultes quittent leur pays, traversent des contrées et des déserts, épuisent toutes leurs économies à payer des passeurs et arrivent à bout de souffle, d’énergie et de dignité, le minimum que l’on puisse faire, c’est de les accueillir et les aider. Il y va de notre humanité! Sans parler de la guerre, des attaches qu’ils ont ou pas avec le Maroc et de qui les a déposés devant nos frontières.
Depuis le 18 avril 2017, une cinquantaine de Syriens sont arrivés aux abords de la ville de Figuig, une ville marocaine frontalière de l’Algérie. La frontière est, bien entendu, fermée entre les deux pays frères depuis des dizaines d’années. Conflit post colonial qui a déchiré des familles et occasionné des pertes pour les deux pays voisins, mais ceci est une autre histoire.