28. Dezember 2015 · Kommentare deaktiviert für Libyen: Italien, USA, Frankreich, Grossbritannien – Luftangriffe im 1. Halbjahr 2016 · Kategorien: Deutschland, Frankreich, Großbritannien, Libyen · Tags:

In Tunesien wächst die  Beunruhigung über die geplante Bombardierung Westlibyens im 1. Halbjahr 2016, auf die Ibrahim Debbachi, libyscher Repräsentant bei der UN, öffentlich aufmerksam gemacht hat: Italien, die USA, Frankreich und Großbritannien hätten vor, massive Luftangriffe gegen die IS-Stellungen in Westlibyen zu fliegen. Tunesien fürchtet eine Massenflucht, auch von IS-Kämpfern, sobald die Bombardierungen beginnen.

Quelle: Tunisie Numerique

Intervention militaire étrangère en Libye, la Tunisie doit s’attendre au pire !

Il est devenu incontestable qu’une action militaire étrangère imminente se prépare en Libye voisine, plaçant ainsi la Tunisie en plein cœur de la turbulence libyenne. Les milices et groupes djihadistes pouvant fuir sous la puissance de feu et des bombardements la Libye pour tenter de se réfugier dans notre pays.

Une action militaire dans six mois

La date de cette action militaire a même été fixée pour dans six mois soit avant le printemps, selon des sources bien informées. Une échéance qui doit tenir en compte certains contextes internes en Libye, notamment la mise en place du gouvernement d’union issu de l’accord politique signé le 17 décembre à Skhirat au Maroc.
Ce gouvernement permettra de légitimer une telle intervention qui se profile en Libye, à travers une demande d’une aide militaire de ces pays sous le prétexte de combattre l’organisation de l’Etat islamique (Daech) qui a connu un grand essor dans ce pays en proie au chaos sécuritaire depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi et qui menace les pays de la région notamment européens eu égard à sa proximité du vieux continent.

Montée en puissance de Daech

Après avoir occupé en 2012 Derna à l’Est d’où elle a été partiellement chassée, Daech s’est propagée en Libye profitant de la faiblesse des nouvelles autorités sans armée ni organes de sécurité capables d’imposer leur volonté, pour s’installer à Benghazi, berceau de la contestation contre l’ancien régime.
Cette expansion débouchera sur l’occupation de la ville de Syrte au centre du pays avec une large façade maritime sur la Méditerranée et plein région pétrolière connue sous le nom du Croissant pétrolier abritant les principaux sites de production et d’exportation du brut libyen.
Les tentacules de Daech vont s’étendre à l’Ouest du pays où une cellule active s’est installée à la capitale, Tripoli, s’illustrant par des actions violentes et spectaculaires avant de parvenir à la ville archéologique de Sabratha située à quelque 60 km de la frontière tunisienne, rapprochant ainsi davantage le danger.

La Tunisie comme lieu de refuge

Une intervention étrangère en Libye fera fuir des milliers de combattants de Daech qui compte de centaines d’éléments issus de la Tunisie vers laquelle ils tenteront de se réfugier.
La puissance de feu des frappes aériennes menées par les bombardiers et avions de chasse des puissances occidentales contraindront ces djihadistes à quitter la Libye pour se rendre au plus proche refuge qui est la Tunisie déjà confrontée à la menace terroristes avec les groupes armés qui ont pris des hauteurs au sud-ouest du pays des bases arrières d’où ils lancent leurs attaques.
Il faut se rappeler que des combattants de Daech du Moyen-Orient ont rejoint la branche libyenne après l’intervention de la Russie en Syrie augmentant la puissance de feu de l’action menée par la coalition occidentale en Syrie et en Irak contre l’organisation terroriste.
Des informations non vérifiées font état de l’arrivée du chef de Daech Boubakar al-Baghadi à Syrte en Libye où le désordre et le chaos ont fait monter en puissance l’Etat islamique.

Quatre pays interviendront en Libye

La coalition de pays qui ont décidé d’intervenir en Libye a été dévoilée par le représentant permanent de la Libye aux Nations unies, Ibrahim Debbachi, qui a révélé l’intention de quatre grands pays occidentaux de lancer une opération aérienne militaire contre des sites et positions de l’organisation terroriste « Daech » (Etat islamique) en Libye, affirmant que les pays nourrissant des intentions de mener des actions militaires sont: l’Italie, les Etats-unis, la Grande-Bretagne et la France.

Il a assuré qu’ils sont déterminés à conduire des frappes aériennes contre des sites de « Daech » sur le territoire libyen alors que le rôle des forces libyennes sera limité aux opérations au sol contre les positions de l’organisation terroriste, tandis que les quatre pays assureront une couverture aérienne.
Ainsi, l’Italie ancienne puissance coloniale   avait affirmé à maintes reprises sa disponibilité à envoyer des troupes en Libye pour maintenir l’ordre et la sécurité eu égard aux énormes intérêts dont dispose ce pays en Libye.

La Grande Bretagne avait annoncé le mois dernier son intention de déployer un millier de soldats en Libye après la formation du gouvernement d’union à la foi pour aider à la formation de soldats locaux et pour luter contre Daech.

De son côté la France par le biais de son ministère de la Défense a annoncé que pour éradiquer le « cancer Daech et ses métastases libyennes », une action militaire s’avère indispensable dans six mois, voire avant le printemps, a écrit le journal français « Le Figaro », annonçant que le délai temporel s’est précisé au cours des dernières semaines.

Dans un article intitulé « Daech: la France va-t-elle aussi intervenir en Libye? », « Le Figaro » a souligné la nécessité de contenir l’Etat islamique (EI) en Libye qui est désormais jugée urgente, affirmant que Paris prépare les plans d’une intervention et tente de mettre sur pied une coalition internationale.

« Quand, comment, croiser le fer avec « Daech » en Libye? Et qui, pour se lancer dans ce combat que l’on présente désormais à Paris comme nécessaire et urgent? », s’est interrogé le journal, avant de s’empresser de répondre que: « si l’état-major des armées reste logiquement fort discret sur les plans de campagne qui s’élaborent à Balard, les pistes existent pour tenter d’esquisser des réponses plausibles à cette série de questions ».

On rappelle que des vols de reconnaissance menés par la France ont corroboré la poussée de « Daech », depuis les rivages de Syrte vers les sites pétroliers et la zone des trafics transfrontaliers du Sud.

L’extension des zones contrôlées par l’Etat islamique, à quelques centaines de kilomètres des côtes de l’Europe, le « basculement » en Libye de djihadistes venus du Levant, mais aussi du Yémen et du Soudan, la menace des Touaregs et des tribus du Sud, constituent aussi des paramètres de cette équation complexe, devenue une priorité.

Dispositions à prendre

Face à cette menace directe, la Tunisie se doit impérativement de se prémunir de ce nouveau danger et d’une éventuelle débande de Daech en Libye en renforçant la sécurisation des frontières et points de passage commun avec la Libye.
Ces dispositions doivent viser aussi à barrer la route aux combattants de Daech pour ne pas leur permettre l’accès aux hauteurs et montagnes dans le pays.

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