Suite au décès du jeune Sénégalais MOUSSA SECK à Tanger ( Boughalf ) , le Conseil des Migrants étant une association qui revendique le droit de l’ensemble des migrants subsahariens au Maroc a tenue une réunion afin de déléguer deux membres à savoir : Mr Camara Laye coordinateur ,et Mlle Haoua Catherine chargée de relations extérieures de communication et porte-parole pour enquête et vérification fiable.
Sur place à Tanger, nous avons été accueilli par Chabaka le dimanche 13/10/2013 à 18h 35mn qui nous a conduit au domicile du défunt; de là nous rencontré le Témoin oculaire en la personne de Mr Mamadou Alpha Barry avec qui il partageait la chambre et dont voici le récit :
Le jeudi 10 octobre 2013, aux environs de 6h 45mn, les hommes en tenu mixte ont défoncés la porte d l’appartement où logeait Moussa Seck . Au moment la police procédait à l’identification, le défunt brandit en souriant son passeport dont la date de validité était en cours. Alors que la police continuait son enquête, de vérification, Moussa s’excusa afin d’aller se débarbouiller. Le policier suiva Moussa dans la cuisine croyant qu’il s’enfuyait, et l’insulta KALBOUN ( chien ) et l’aide d’un gourdin l’assomma à la tempe ; Moussa en reculant au niveau des gardes fours du balcon déséquilibré, chercha à s’accrocher, le policier le poussa dans le vide du haut du 4ème étage.
Constatant ses méfaits, il alerta ses collègues qui arrêtèrent immédiatement leurs investigations et s’en allèrent.
Suite à la non assistance des forces de l’ordre, les amis du défunt jugèrent bon d’appeler l’ambulance qui arriva 55mn après.
Transporté à l’hôpital Mohammed v de Tanger, Moussa a été abandonné dans la salle d’attente pendant 2 heures sans aucun soin ; ce n’est qu’à l’arrivée de Mr Boubker de l’association Chabaka qui dira ceci au médecin “ vous,vous rendez compte que cet enfant est tomber du 4ème étage, et vous le laissez dans une salle d’attente alors qu’il devait être dans une salle d’urgence voir même au bloc opératoire?“
le médecin rétorqua “ vous êtes qui pour m parler de la sorte?“ et Mr Boubker répliqua “ je suis des droits de l’homme “
Après le médecin tenta de diagnostiquer Moussa et quelques minute après, il décéda.
POURQUOI NOUS NE CROYONS PAS QUE MOUSSA S’EST SUICIDE COMME LE FAIT CROIRE LA POLICE ?
Selon le récit de Mr Abdoulaye Sene “ Moussa tenait beaucoup à la vie s’était un gars très joviale, car il y’a un mois, lors d’un rafle ,Moussa avait blâmé un de ses ami Camerounais qui avait sauter du 1er étage“
Cette version des faits a été de nouveau confirmer le lendemain lors de notre nouvelle descente avec la commission régionale du CNDH au domicile du défunt par les mêmes amis.
Nous Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc condamnons avec fermeté cette violente pratique des forces de l’ordre au moment où le pays s’engage à une réforme de sa politique migratoire et demande que la lumière soit faite sur les circonstances de la mort de Moussa Seck et que les commanditaires soit poursuivi et traduit en justice.
Haoua Catherine
la porte-parole