MalierInnen benötigen zur Einreise nach Algerien nur einen Pass, kein Visum. Vor Ablauf von 3 Monaten muss man kurzzeitig ausreisen, um sich einen neuen Einreisestempel im Pass zu besorgen. Seit Januar 2012 ist die Südgrenze Algeriens geschlossen. Daher können derzeit kaum Aufenthalte verlängert werden. Bei den zuständigen Behörden verlangt man für die nötige polizeiliche Anmeldung inzwischen unmögliche Vorlagen: Mietvertrag und anderes. – Zugleich bilden sich auf malischer Seite der Grenze spontane Flüchtlingslager, da die Flüchtlinge nicht nach Mali eingelassen werden.
Le Watan berichtet am 16.02.2013:
http://www.elwatan.com/actualite/des-refugies-maliens-pris-au-piege-en-algerie-16-02-2013-203474_109.php
Depuis la fermeture de la frontière entre les deux pays
Des réfugiés maliens pris au piège en Algérie
Oran, De notre envoyée spéciale
Depuis que l’Algérie a décidé la fermeture de sa frontière avec le Mali, le 14 janvier dernier, les postes-frontières sont fermés et la situation de centaines de Maliens en séjour régulier dans le pays se corse.
Je suis pressée de rentrer, je n’ai pas envie de craquer dans la rue», lâche Fatimatou dans un soupir. Haï Khemisti, cette Malienne de 28 ans, donne le dos au tribunal d’Oran et hèle des taxis qui passent à toute vitesse. Son mari vient d’être inculpé pour trafic de faux billets. Il n’a pas eu droit à un avocat commis d’office comme le prévoit la loi, mais la sentence est quand même tombée. 6 mois de prison ferme. Un taxi finit par s’arrêter, Fatimatou monte et se permet enfin de craquer. Aucune larme ne tombe mais une colère sourde s’empare de cette Malienne installée en Algérie depuis presque un an. «Ils l’ont condamné sans preuve sous prétexte qu’il y avait un pot de colle suspect dans notre chambre !», lâche-t-elle encore. Elle a du mal à contenir sa rage, le chauffeur l’invite au calme. Fatimatou fait partie des 320 réfugiés entrés en Algérie en mars 2012, portant le nombre de Maliens réfugiés en Algérie à plus de 30 000. «Je ne travaille pas, j’ai un enfant de 4 ans, je ne sais plus quoi faire sans mon mari, il me faut un cachet sur mon passeport avant le 15 février sinon je serai en séjour irrégulier», confie-t-elle en sortant son passeport de sa poche et en exhibant la date de sa dernière entrée en Algérie. Le 15 novembre 2012, il y a exactement trois mois. Comme le veut l’usage pour des milliers de Maliens établis régulièrement en Algérie, Fatimatou doit quitter l’Algérie chaque trois mois pour quelques heures et y revenir pour avoir le fameux cachet de la police des frontières qui rend son séjour régulier pour une durée 90 jours. Mais depuis que l’Algérie a décidé la fermeture de sa frontière avec le Mali, le 14 janvier dernier, les postes frontières sont fermés et la situation de centaines de Maliens en séjour régulier dans le pays se corse.
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