Quelle: El Watan
Peintres en bâtiment, couturières, maçons…, les migrants subsahariens en Algérie sont les travailleurs de l’ombre. Ils payent leurs loyers et participent à l’économie du pays. Déterminés, certains d’entre eux s’installent pour une longue durée malgré les difficultés et le vide juridique qui les privent de statut.
Faten Hayed
Après avoir vécu deux ans au Maroc, j’ai trouvé une nouvelle maison en Algérie. Je travaille depuis plus d’un an comme professeur de français et d’anglais dans une maison privée du côté de Dely Ibrahim (banlieue ouest d’Alger)», raconte Valérie*, camerounaise ; elle a mis ses compétences linguistiques au service de son nouvel employeur. «La femme qui m’emploie m’avait repérée l’été dernier chez une coiffeuse qui m’avait engagée pour faire des tresses africaines à de petites filles.