22. Februar 2013 · Kommentare deaktiviert für Algerien: Trans-Sahara Flüchtlinge – das Bedrohungsszenarium · Kategorien: Algerien, Mali, Sahara · Tags:

An der Universität Tamanrasset fand am 21./22.02.2013 eine Konferenz zur Transsahara-Migration statt. Entworfen wurde ein Amalgam, in dem Migrationstendenzen und terroristische Gefahr miteinander verschmolzen wurden.

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Sahel : 500 000 réfugiés maliens s’apprêtent à franchir la frontière

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le 22.02.13 | 10h00

L’amplification du phénomène de la contrebande et du crime organisé ainsi que la hausse de l’immigration clandestine en Algérie sont, de l’avis des experts présents au séminaire organisé, mercredi et hier, au centre universitaire de Tamanrasset, les retombées directes de la crise du Sahel.

Placé sous le thème : «Le rôle de l’Algérie dans la sérénité et le développement du Sahel africain à l’aune des défis actuels», le colloque, qui rassemble une vingtaine de professeurs issus de différentes universités du pays, se veut une occasion pour débattre de manière académique de la situation qui prévaut au nord du Mali, mais aussi des enjeux géopolitiques et géostratégiques que représente cette région. «Les menaces qui pèsent sur la stabilité sécuritaire et l’intégrité territoriale de l’Algérie sont multiples et risquent de prendre de l’ampleur si la diplomatie algérienne continue de pratiquer la politique de l’autruche. Certes, l’Algérie a consacré une part considérable de la rente pétrolière pour sécuriser les frontières.

Toutefois, ce qu’il faut retenir est que les menaces ne sont plus liées à la géographie de la région, mais elles sont d’ordre sécuritaire à cause des organisations terroristes ayant en un laps de temps pu élargir leur champ de manœuvre en se concentrant favorablement au Sahel, au Nord-Mali plus particulièrement. Quelle que soit la nature de ces menaces, le rôle que devrait jouer l’Algérie est déterminant», souligne le docteur Omar Ferhati, professeur en sciences politiques à l’université de Biskra, en rappelant que 600 terroristes d’origine afghane ont été incorporés par les organisations terroristes activant au Sahel.

Etayant son intervention en chiffres, le conférencier a fait état de 1600 morts causés par 100 actes terroristes perpétrés durant ces dernières huit années, durant lesquelles on a relevé aussi des prises d’otages de plus de 40 personnes de différentes nationalités, dont des diplomates algériens. «Une pratique qui a permis à ces organisations de se renforcer encore plus et de consolider leurs phalanges avec les rançons versées. Les statistiques officielles mentionnent que durant cette période, 70 millions de dollars ont été versés à ces terroristes. La France, seule, a payé des rançons de 17 millions de dollars pour la libération de ses ressortissants», ajoute le Dr Ferhati, signalant la circulation prohibée des armes de guerre sur le territoire du pays enregistrée par les forces de l’armée depuis la chute du régime d’El Gueddafi.

Evoquant le phénomène de l’immigration clandestine, l’expert a précisé qu’entre 250 et 300 000 Africains transitent par le Sahel avant de passer en Europe. Les autres intervenants ont évoqué le problème des réfugiés : officiellement, 25 000 réfugiés ont été dénombrés au niveau des postes-frontières depuis le déclenchement de la guerre au Nord-Mali. Le chiffre risque d’augmenter, quand on sait que 15 000 autres Maliens se trouvent déjà à nos frontières attendant le feu vert des autorités algériennes et 500 000 autres personnes, vivant dans des conditions extrêmes, s’apprêtent à franchir la bande frontalière. Quant au crime organisé, il dira, en s’appuyant sur les statistiques rapportées par l’ONU, que 30% des stupéfiants saisis en Europe, dont la valeur atteint 1,8 milliard de dollars, proviennent des pays africains. «Ce qui est sûr est qu’en dépit des dispositions sécuritaires mises en place pat l’Etat algérien, il est difficile de sécuriser une bande frontalière longue de 6000 km», conclut-on.

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