14. März 2018 · Kommentare deaktiviert für «Il n’y a aucune troupe militaire américaine en Algérie» · Kategorien: Algerien, USA · Tags:

US-Parlamentsdebatten über finanzielle Gefahrenzulagen für stationierte US-Soldaten in „Mali, Niger und Algerien“ entflammen aufs Neue die Spekulation über US-Militär im Süden Algeriens. Die US-amerikanische Botschaft in Algier dementiert.

El Watan | 13.03.2018

L’inscription de l’Algérie sur une liste de pays «dangereux» pour les militaires américains a relancé la polémique sur la présence ou non des troupes US sur son territoire. Le porte-parole de l’ambassade américaine à Alger dément toute présence de troupes de son pays sur le sol algérien, et que la prime de risque octroyée aux militaires US concerne «le personnel chargé de la sécurité de la chancellerie».

Salima Tlemçani

Alors qu’officiellement aucun soldat étranger ne se trouve sur le sol algérien, l’Algérie est citée par un élu américain, comme exemple, pour défendre l’octroi d’une prime de risque pour les militaires stationnés au Mali, au Niger et au Cameroun, et qui viennent d’être ajoutés à la liste des pays dangereux pour les troupes américaines, et dont l’Algérie, ait partie depuis le 7 mars 1995.

Aussi bien le Washington Post que le New York Times ont fait état de cette décision du Pentagone, qui donne droit aux troupes déployées dans ces pays à une «prime de danger imminent», avec effet rétroactif, à compter du début du mois de juin 2017, pour inclure les militaires tués par des terroristes au Niger.

La liste des pays concernés comprend, entre autres, le Burundi, le Tchad, le Congo, Djibouti, l’Egypte, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, la Libye, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, la Tunisie et Ouganda. Contacté, LaSean Knox-Brown, porte-parole de l’ambassade américaine à Alger, évoque un «malentendu» et dément toute présence militaire en Algérie. «Il y a eu une mauvaise interprétation des propos. Les personnes concernées par cette prime de risque en Algérie, sont les militaires affectés à la sécurité des diplomates.

Moi-même, lorsque j’ai lu les comptes rendus de la presse, j’ai été un peu étonné», déclare le diplomate. Il est catégorique en ce qui concerne le déploiement sur le territoire national d’une quelconque troupe de son pays. «Nous n’avons pas de troupes militaires en Algérie. Nous avons un personnel chargé de la sécurité sur place dans l’enceinte de l’ambassade, ou d’autres qui viennent occasionnellement, lors des visites de responsables américains de l’Africom pour une durée limitée», révèle LaSean Knox-Browm.

Le responsable dit ne pas savoir à quelle période l’Algérie a été classée sur la liste des pays qui présentent «un danger imminent» pour les soldats américains, soulignant toutefois que «l’octroi de la prime de danger est une pratique qu’utilisent de nombreux pays dans le monde». Les déclarations du porte-parole de l’ambassade américaine à Alger n’étonnent nullement dans la mesure où les autorités algériennes ont de tout temps démenti toute présence militaire étrangère en Algérie.

Les médias occidentaux avaient déjà évoqué une présence militaire US au sud du pays, et c’est l’Aménokal de Tamanrasset qui a répondu, il y a quatre ans, en disant dans un entretien accordé à El Watan : «Il n’y a aucun militaire étranger dans la région du Sahara. Celui qui vous dit le contraire, qu’il vous les montre…»

Cette polémique est revenue cette semaine, après la publication par le Washington Post, ainsi que le New York Times du contenu des débats devant la Commission des forces armées, le 7 mars dernier, sur l’élargissement de la liste des zones de primes de danger imminent «Imminent Danger Pay Areas», au Mali, Niger et Cameroun, pour que les soldats qui y sont déployés puissent bénéficier d’une indemnité financière liée au risque qu’ils encourent.

Durant ce débat, le démocrate Joe Courtney a dénoncé le fait que les militaires en poste au Mali et au Niger, où des soldats américains avaient été tués par un groupe de terroristes, «ne perçoivent pas de prime de danger, comme ceux déployés en Algérie, au Tchad, en Egypte, ou au Kenya». Des propos largement repris par les médias qui ont mis l’Algérie au centre de la polémique. 

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