par K. Assia
Vingt harraga‘ subsahariens dont 3 femmes ont été interceptés, hier, aux environs de 1h, à 15 km au nord d’Aïn El Turck, par les forces navales de la façade maritime ouest. Parmi ces candidats à l’émigration clandestine, 17 Camerounais, 1 Malien, 1 Guinéen, et 1 Ivoirien. Les clandestins avaient embarqué à partir de la plage d’Aïn El Turck avec l’intention de rejoindre les côtes européennes lorsqu’ils ont été interceptés par une patrouille des garde- côtes. Ils ont été conduits au port d’Oran et remis aux services compétents pour le complément de l’enquête.
La veille, les garde-côtes ont secouru un groupe de 9 harraga‘ algériens, à 25 km au nord de Mostaganem. Les migrants avaient pris le départ, à partir de la plage de Chaâbia, pour rallier l’autre rive de la Méditerranée. Mais la traversée a tourné court quand une panne est survenue au moteur, faussant le plan des harraga‘. Aussitôt l’alerte donnée, les forces navales ont localisé l’embarcation pneumatique à bord de laquelle se trouvaient les rescapés. Une vedette semi-rigide est allée à leur secours. Vers 14 h, l’opération était achevée et les clandestins ramenés à terre par les unités d’intervention. Pour rappel, le même jour, 16 candidats à l’émigration clandestine avaient été, également, interceptés, au nord de Cap Falcon, par les unités des garde-côtes d’Oran.
En ce début d’année, 6 tentatives d’émigration clandestine, à partir des plages d’Aïn El Turck, des Andalouses et de Bouzedjar, ont été avortées et 85 harraga‘ interceptés. En 2016, le phénomène a connu une ampleur alarmante. Des dizaines de tentatives d’émigration clandestine ont été mises en échec et 761 harraga‘ ont été arrêtés, à l’ouest du pays.