L’Algérie et sa dictature sécuritaire : changements cosmétiques pour une transmission contrôlée du pouvoir
Omar Benderra, Algeria-Watch, octobre 2013
Entre immobilisme et scandales de corruption, la chronique politique algérienne est celle d’une interminable régression, médiatiquement rythmée par la grossière scénarisation de l’état de santé d’un président complètement mutique et notoirement très malade. Pour ne citer qu’un exemple, le Conseil des ministres du 29 septembre, unique réunion du genre pour l’année 2013, a ainsi été un exercice de pure forme, qui n’avait pour objectif évident que de mettre un terme aux rumeurs de grave détérioration de l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika.