Die Fahndung nach Harraga beginnt auch in Algerien vor der Abreise der Ausreisewilligen. An zwei Stränden von Ain Temuchent wurden 13 Personen wegen Versuch der Flucht über das Mittelmeer festgenommen. Die nichtgenehmigte Ausreise ist seit 2008 – unter dem Druck der EU – in Algerien unter Strafe gestellt.
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AÏN TEMOUCHENT: 13 personnes arrêtées pour tentative de harga
par Mohamed Bensafi
Treize jeunes gens, tous âgés autour de la trentaine et originaires de la région, ont été arrêtés, tôt dans la matinée du mercredi passé, par les éléments de Gendarmerie nationale de la wilaya d’Aïn Témouchent, alors qu’ils s’apprêtaient à prendre illégalement la mer en direction de l’autre rive de la Méditerranée.
Ce sont, en effet, 02 groupes distincts, le premier composé de 07 personnes et qui se préparait à partir d’El-Hillal, et le second à partir de Bouzedjar, deux plages distantes d’une trentaine de bornes l’une de l’autre. Sans peut-être le citer, les candidats au «voyage de la mort» avaient, chacun de leur côté, prévu une petite embarcation motorisée et des vivres. Mais la vigilance permanente sur le littoral des services de sécurité, et peut-être aussi grâce au numéro vert (10.55) mis au service des citoyens depuis 2012 par les mêmes services, s’est soldée encore une fois par des interventions positives. Une fois entendus, les 13 jeunes gens ont été mis à la disposition de la justice qui devrait trancher sur leur sort. Il convient ici de rappeler que le Conseil des ministres avait approuvé, en août 2008, un projet de loi incriminant les sorties illégales du territoire national. Les peines prévues dans le projet de loi en question peuvent aller jusqu’à six mois de prison ferme pour les candidats à l’émigration clandestine. Les organisateurs, quant à eux, encourent des peines beaucoup plus importantes. Les sanctions peuvent aller jusqu’à 10 années d’emprisonnement, notamment si les candidats sont mineurs. Le projet de loi alourdit aussi la peine pour les passeurs lorsque les harraga subissent des traitements inhumains ou dégradants. La peine est aggravée lorsque ce crime a été le fait d’une personne ayant une fonction qui a facilité cet acte ou qu’il ait été commis par un groupe organisé ou enfin avec port d’armes.