12. Januar 2013 · Kommentare deaktiviert für Libyen, Algerien, Tunesien: Grenzaufrüstungskonferenz Ghadames, 12.01.2013, Ergebnisse · Kategorien: Algerien, Libyen, Tunesien · Tags:

Am 12.01.2012 haben die Premierminister von Tunesien, Algerien und Libyen – Ali Zeidan, Abdelmalek Sellal, Hamadi Jebali – bei einem Treffen in der Stadt Ghadames eine 11-Punkte-Plan zu gemeinsamen Grenzaufrüstungsanstrengungen verabredet.

http://www.libyaherald.com/2013/01/12/ghadames-summit-libya-algeria-and-tunisia-to-intensify-border-security/

http://www.arabnews.com/libya-algeria-tunisia-join-forces-secure-borders

und reuters:

http://www.reuters.com/article/2013/01/12/us-libya-borders-idUSBRE90B0G220130112

Libya, Algeria and Tunisia to step up border security

By Ali Shuaib

GHADAMES, Libya | Sat Jan 12, 2013 2:21pm EST

(Reuters) – The prime ministers of Libya, Algeria and Tunisia agreed on Saturday to enhance security along their common borders in an attempt to fight the flow of arms and drugs and organized crime in the politically turbulent region.

Meeting in the western Libyan border town of Ghadames, Libyan Prime Minister Ali Zeidan and his Algerian and Tunisian counterparts said measures would include setting up joint checkpoints and patrols along the frontiers, which stretch for thousands of kilometers (miles) through mostly sparsely-populated desert.

They also expressed concern over the crisis in Mali, where an international campaign to crush rebels who seized the north of the country was gathering pace.

Mali does not share a border with Libya but it has been affected by the spillover of weapons and fighters from the war.

Security on Libya’s borders has deteriorated since the 2011 war that ousted Muammar Gaddafi, with its southern regions struggling with smuggling, lingering unrest and insecurity.

„We would like to send a message that we will not allow anyone to use our countries for terrorism or use our borders for weapons trade, drugs smuggling or illegal immigration,“ Zeidan told reporters.

In a joint statement, the premiers said they would meet several times a year and agreed to form teams to look into cooperation with neighboring countries over the Malian crisis, which they said required „political dialogue“.

Libya’s General National Congress last month ordered the temporary closure of the country’s borders with Chad, Niger, Sudan and Algeria and declared seven southern areas restricted military areas.

This week, Zeidan hosted his Tunisian counterpart Hamadi Jebali for talks about border security and normalizing traffic at the key border crossing of Ras Jedir.

Hundreds of Tunisian protesters demanding jobs and the reopening of the crossing set fire to a police station and cars, and police used teargas and fired shots into the air to disperse them on Friday.

Protesters in Ben Guerdane want the Ras Jedir crossing reopened so that trade with Libya, on which most of the town’s population depends, can start again. Authorities opened the crossing briefly on Thursday but shut it because of the security threat.

(Editing by Tom Pfeiffer)

La Presse de Tunisie, 13/01/2013

http://www.lapresse.tn/13012013/61035/adoption-dune-approche-securitaire-commune.html

Tunisie-Algérie-Libye

Adoption d’une approche sécuritaire commune

 • Rencontre à Ghedames des trois chefs de gouvernement
Le chef du gouvernement provisoire a participé, hier, dans la ville libyenne de Ghedames, à la réunion tripartie de coordination sécuritaire entre la Tunisie, la Libye et l’Algérie.
Cette réunion à laquelle ont pris part le chef du gouvernement libyen, Ali Zeidan, et le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, a été couronnée par l’adoption d’une déclaration commune.
Distribuée à l’issue de la réunion, cette déclaration prévoit l’adoption d’une approche sécuritaire cohérente et préventive, pour faire face aux dangers et menaces sécuritaires qui guettent les trois pays.
Elle stipule aussi la multiplication des visites entre les hauts responsables des services sécuritaires dans les trois pays afin d’élaborer des programmes de formation, échanger les expertises et aboutir à la conclusion d’une convention sécuritaire entre les trois pays.
Ce document souligne la nécessité de dynamiser les accords de coopération judiciaire et juridique conclus entre les trois pays, de former des groupes de travail pour mettre en place une approche commune sur les défis sécuritaires dans la région et de favoriser l’échange de données et d’informations sur les manœuvres des groupes terroristes, les réseaux de trafic d’armes et de drogue, ainsi que sur l’émigration clandestine.
Dans cette déclaration, les trois chefs de gouvernement ont proposé la création de points de contrôle communs sur la bande frontalière entre les trois pays et le raffermissement de la coordination et de la coopération sécuritaire, à travers l’organisation de patrouilles concomitantes pour contrôler les frontières communes.
Il s’agit, aussi, de renforcer les structures et les mécanismes spécialisés en matière de coopération sécuritaire et de s’en servir dans l’élaboration des stratégies dans ce domaine.
La déclaration souligne la nécessité d’associer le secteur privé, la société civile et les secteurs gouvernementaux spécialisés au développement des zones frontalières, d’intensifier la coopération entre les chambres de commerce et d’organiser des foires spécialisées.
Il s’agit, également, de favoriser la contribution des hommes d’affaires à la promotion des relations économiques et commerciales entre les trois pays et d’exploiter à bon escient les opportunités d’exportation et d’importation pour augmenter le volume des échanges commerciaux.
A l’issue de la réunion, Hamadi Jebali a expliqué que «la fermeture des frontières entre la Tunisie et la Libye est dictée par une situation sécuritaire tendue», faisant remarquer que «l’Etat comprend les revendications sociales et respecte la liberté d’expression, mais ne tolère point les saccageurs, les trafiquants de drogue et les agresseurs».
Pour sa part, le Premier ministre libyen a déclaré avoir convenu avec ses homologues tunisien et algérien de tenir des rencontres sécuritaires périodiques à raison de trois fois par an ou davantage, en plus de rencontres périodiques entre les autorités compétentes dans les trois pays.
Le Premier ministre algérien a, de son côté, estimé indispensable d’user de tous les moyens disponibles pour assurer la protection des trois pays, faisant remarquer que «le problème de sécurité entre la Tunisie, la Libye et l’Algérie n’est pas si facile», dans la mesure où «ils sont menacés par la montée des tensions au Mali et en Somalie».

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