20. Februar 2014 · Kommentare deaktiviert für Ceuta EU-Zaun: Gefilmte Schüsse, der Kampf um die Videos · Kategorien: Marokko, Spanien

Flüchtlinge, die die Schüsse (Gummigeschosse, Rauchbomben oder Tränengas) der Guardia Civil am EU-Zaun von Ceuta am Morgen des 06.02.2014 überlebt haben, berichten, dass sie wie viele ihrer Mitflüchtenden an der Küste auf marokkanischer Seite das Geschehen gefilmt haben. Die marokkanische Polizei und Gendarmerie hat sie anschliessend nicht nur geschlagen, sondern auch ihre Handys mit den Dokumentaraufnahmen beschlagnahmt.

In Spanien verschärfen sich die politschen Auseinandersetzungen anhand der Video-Aufnahmen.Anscheinend hat die Guardia Civil die Aufnahmen der 37 Überwachungskameras am Ort des Geschehens bislang weder der Staatsanwaltschaft von Ceuta noch dem spanischen Parlament übergeben. Die PSOE hat ein Ultimatum zur Video-Übergabe gestellt, das heute ausläuft. Gedroht wird mit einem Untersuchungsausschuss und der Forderung nach Absetzung des Innenministers. – Bekannt wurde unterdessen, dass die Guardia Civil mit eigenen Kameras das Geschehen von Hand aus gefilmt hat.

Die Schüsse der Guardia Civil am Morgen des 06.02.2014 auf schwimmende Flüchtlinge haben Hunderte Augenzeugen verfolgt. Sowohl auf marokkanischer Seite wie auch am spanischen Strand befanden sich zu der Zeit viele Leute. Sie haben nicht eingegriffen. Aber allmählich tauchen Handy-Videos dieser Augenzeugen auf. Eines wurde jetzt im Fernsehen gezeigt [http://www.cuatro.com/las-mananas-de-cuatro/]. Die Guardia Civil steht am Strand und zielt auf die schwimmenden Flüchtlinge, die mit erhobenen Händen, ertrinkend, um Hilfe rufen. Diejenigen, die an den Strand gelangen, müssen sich hinknien, dann ruft die Guardia Civil: „Los, los, ihr Scheisskerle“ [cabrones].

Überlebende und verletzte Flüchtlinge dieses Geschehens starten den untenstehenden Appell an „alle Menschenrechtsorganisationen auf der Welt“: Sie vermissen 50 Mitflüchtende vom 06.02.2014! Sie fordern auf, die Gewalt an der EU-Außengrenze nicht hinzunehmen, und berichten über die Beschlagnahme ihrer Handys.

Crie d’alerte et de détresse

 Lancer par les « clandestins subsahariens au Maroc »

A tous les responsables des ONG du monde entier.

Nous les migrants subsahariens vivant au Maroc signataires de cette lettre ouverte, Nous prenons la parole en ce jour pour vous faire part de nos conditions de vie inhumaine et  des difficultés que nous rencontrons, particulièrement ceux vivant  prêt de la frontière entre Casiago (ville marocaine) et Ceuta ( ville espagnole).

Si aujourd’hui  nous avons décidé de nous faire entendre c’est parce que nos larmes ont coulé sans cesse ces 6 derniers mois.

Au Maroc, Nous vivons au quotidien la violence qui peut aller jusqu’à la mort ainsi que la répression produite par les autorités. Il est important pour nous de de dénoncer ses actes dans le monde entier.

Chaque jour dans la forêt nous avons la visite des forces auxiliaires marocaines qui nous pourchassent avec des cailloux et des matraques sans toutefois oublier  des propos racistes et humiliants, et la destruction de nos moyens de survie dans la forêt (tentes, matelas, couvertures …).et ses violences finissent  la plupart  du temps par des blessés chez les camarades qui ne peuvent pas se faire soigner dans la forêt et encore moins dans les hôpitaux.

Le 6 février 2014, Venant du côté marocain nous nous sommes regroupés pour traverser à pieds cette déviation d’eau qui sépare le Maroc de l’Espagne où à notre arrivée nous avons étaient attaqués par les forces auxiliaires marocaines et leur population.

Une  fois que nous nous rendîmes dans l’eau (zone neutre) qui sépare Casiago ( ville marocaine) de Ceuta ( ville espagnole)  la police espagnole plus connue sous le nom de Guardia Civile ont commencé  à tirer sur nous avec toutes sortes d’armes( balle caoutchouc, gaz… ). Et même les bateaux de secours censé nous aider nous frappaient dessus. Sur plus de 200 personnes qui ont franchis la mer au moins 50 de nos frères on était portés  disparus et 9 ont perdus la vie sous nos yeux dont un garçon de 18 ans.

Nous nous sommes mis à filmer toute cette scène avec nos téléphones portables qui devait nous servir des preuves, malheureusement ils nous ont été arraché par les autorités  Marocaines ce qui fait que les medias n’ont pas des preuves pour avoir la réalité de cette histoire.

Après tout ceci chère responsables des ONG de monde entier s’il vous plait dite nous «  est ce que être immigré subsaharien signifie :

  • Ne pas avoir des droits ?
  • Ne pas avoir une place dans ce monde ?

Pour tous nos chères camarades disparus un grand deuil d’au revoir a était fait le  vendredi 13 février au Maroc par tous les rescapés de cette tragédie.

Nous venons vers vous pour que justice soit faite  sur terre, c’est avec les yeux pleins de l’arme que nous vous prions de nous venir en aide de toute sorte de manière possible qui puissent exister.

Il n’y a pas un monde sans migration.

Une vie meilleure est possible.

Signer par :

  • Keita Thierry: Cameroune
  • Vken Ndjoumek : Cameroune
  • Bekoutou Fanjou:Cameroune
  • Goninggay prince: Centre Afrique
  • Ngan sop sebastien:Cameroune

Un testigo dice que los agentes gritaban a los inmigrantes: ¡Vamos, vamos; cabrones!‘

‚No me podía creer lo que estaba viendo con mis propios ojos‘

EL MUNDO Madrid

A la espera de que la Guardia Civil entregue al juez las grabaciones sobre la tragedia en la que murieron 15 inmigrantes subsaharianos en la frontera de Ceuta, este miércoles se han difundido nuevos fragmentos de un vídeo grabados por un ciudadano grabado el día de la tragedia.

En las imágenes, difundidas por el programa de televisión Las Mañanas de Cuatro se pueden ver los disparos con pelotas de goma que soportaron a su alrededor un grupo de inmigrantes mientras se encontraba en el agua tratando de alcanzar la playa. También se puede ver a algunos de los subsaharianos retenidos en la arena de rodillas.

Las imágenes del vídeo grabado van acompañadas por declaraciones de un testigo. Según su relato, mientras los inmigrantes trataban de alcanzar la costa algunos agentes les gritaban „¡vamos, vamos, cabrones!“. También asegura, que los hombres que se encontraban en el agua „levantaban la mano“ para „pedir ayuda“. „Nada más que se les veía la cabeza“, explica.

„No me podía creer lo que estaba viendo con mis propios ojos porque eso era, vamos, increíble“, relata el testigo.

La secuencia de la grabación concluye con el grupo de inmigrantes llegando a tierra. Una vez en la playa, los agentes españoles les hacen cogerse de la mano y los llevan de vuelta a la zona marroquí.

La Guardia Civil recibió el pasado lunes la petición del juzgado de Ceuta que investiga los hechos después de que la Fiscalía reclamara a la juez que pidiese al Instituto Armado los vídeos en los que estén grabados los sucesos ocurridos el pasado día 6.

El Juzgado de Instrucción número 6 de Ceuta abrió una causa a raíz de los fallecimientos y la Fiscalía de Ceuta cursó esta solicitud en el marco de las diligencias judiciales.

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