15. Februar 2014 · Kommentare deaktiviert für Ceuta EU-Zaun: Marokkanische Menschenrechtsgruppen fordern internat. Untersuchung · Kategorien: Marokko, Spanien

Communiqué

CHABAKA et PATERAS DE LA VIDA
exigent la création d’une commission internationale sur les graves violations des droits humains dans les frontières de Sebta et Melilla

Depuis les graves événements de 2005 qui ont provoqué la mort de 16 migrants subsahariens, les ONG des droits des migrants n’ont pas cessé de dénoncer, mobiliser et réclamer en mémoire des 16 victimes, le respect des droits humains dans les frontières de Sebta et Melilla et en exigeant une investigation avec la participation des observateurs internationaux pour dévoiler la vérité et les responsables de ces graves violations des droits des migrants.

Malgré ces appels continus et l’organisation de 9 caravanes de solidarité avec les victimes des événements 2005 de Sebta et Melilla et pour le respect des droits humains aux frontières, malheureusement, le Maroc, l’Espagne et l’UE ont continu l application de la même politique migratoire obsédée du blindage des frontières au-dessus de n’importe quelle considération humanitaire et en méprisant la voix des ONGs de droits de migrants, en portant sa guerre sauvage et inhumaine contre les migrants à la limite, en produisant l’une des tragédies les plus graves depuis les événement de 2005.

Ainsi, 9 ans après, le matin de 6 février 2014, quand un groupe de migrants de près de 400 personnes tentaient traverser la frontière de Sebta avec le Maroc, l’intervention sauvage de la police marocaine et espagnole a causé la mort de 15 migrants africains subsahariens.

Face à cette nouvelle et graves tragédie humaine, CHABAKA, et PATERAS DE LA VIDA exprimons notre douleur, indignation, et une condamnation à tels actes barbares contre nos frères africains subsahariens ; et nous exigeons :

  • Une investigation urgente avec la participation d’observatoires internationaux pour dévoiler la vérité et les responsabilités des deux Etats : Maroc et Espagne dans ces graves violations de droits humains produites dans les événements de Sebta et Melilla de 2005 et dans cette nouvelle grave tragédie humaine de 6 février 2014.
  • Mettre fin à la militarisation de la question migratoire aux frontières de Sebta et Melilla.

De même, nous manifestons notre profonde condamnation de la politique migratoire de l’UE et en particulier celle qui rendent les pays du Maghreb comme des gendarmes de la frontière sud de l UE, et des complices de sa guerre criminelle contre les migrants africains subsahariens, dont son unique délit est la recherche de travail et une vie digne.

CHABAKA, Elkamlichi Aboubakr
PATERAS DE LA VIDA, Hamdouchi Abdelkhalek

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