09. Januar 2014 · Kommentare deaktiviert für Algerien Desertec · Kategorien: Algerien · Tags:

http://www.elwatan.com/regions/ouest/

Adrar : les énergies renouvelables en débat

«Red Med Group Solution», une entité de services parapétroliers implantée à Hassi Messaoud, conduite par son PDG, en l’occurrence M. Hadj Mohamed Fechkeur, a organisé, ce mercredi, en collaboration avec l’université africaine d’Adrar, une conférence internationale sur les énergies renouvelables avec comme thématique «Les technologies allemandes dans le domaine des énergies renouvelables».

Ont pris part à cet événement scientifique et de recherches, une pléiade de spécialistes algériens et allemands, ces derniers au nombre de neuf conférenciers conduits par le  PDG de Desertec Initiative industrie, en l’occurrence M. Paul van Son. Plus d’une dizaine de communications ont été faites en direction d’une assistance dominée par la forte présence d’étudiants. Les thèmes abordés ont été axés autour de la sécurité énergétique nationale, de la coopération algéro-allemande dans le domaine des ER, la complémentarité énergétique et les échanges d’expériences entre les deux pays ; les points de vue sur la coopération Euro Maghrébine dans les ER ; la mise en place d’une industrie de composants ; ER en Algérie entre projet national et partenariat Euro Magrébin ; Développement de l’électro-solaire de masse dans un contexte euro-Magrébin équilibré ; Solutions inédites pour la génération décentralisé d’électricité à partir de configurations d’éoliennes…

Par ailleurs, pour les Germaniques, on précisera la participation du professeur Wilfried Zörner, directeur de l’institut pour les nouveaux systèmes d’énergies de l’université technique de Ingolstadt. Celle du DR. Herbert Westermann CEO et Partenaire du cabinet de Westermann ; de NajjarFausi, Délégué de Germany Trade and Invest. Agence de la République Fédérale Allemande pour le commerce extérieur… Par ailleurs, on notera que c’est le troisième colloque international sur les énergies, organisé et sponsorisé par Red Med. Selon M. Fechkeur, cette action s’inscrit dans le cadre du programme de soutien et d’apports technologiques et scientifiques aux universités du Sud qui souhaitent développer  les filières dans le domaine des hydrocarbures et des autres énergies de substitutions, notamment non polluantes.

A. A.

http://www.elwatan.com/economie/

Conférence sur les énergies renouvelables

«On s’est trompé sur Desertec», selon Paul Von Son, PDG de DII

Adrar
De notre envoyé spécial

L’amphithéâtre de l’université de l’Unité africaine à Adrar était plein à craquer dans la matinée d’hier. La venue à Adrar d’une délégation d’experts et d’universitaires avec à leur tête Paul Von Son, le PDG de l’initiative industrielle Desertec, a été l’occasion pour les enseignants et les étudiants d’assister à un débat enrichissant sur les énergies renouvelables. L’initiative d’organiser une conférence sur les énergies renouvelables, qui a regroupé durant la journée d’hier des professeurs et des experts algériens et allemands, est due au partenariat entre l’université de l’Unité africaine d’Adrar et le groupe RedMed, un opérateur de services évoluant dans le secteur de l’énergie.

L’intervention de Paul Von Son était très attendue surtout après ses déclarations faites cette année et qui marquaient une révision à la baisse des ambitions de l’initiative industrielle Desertec (DII). Cette initiative qui travaillait sur le projet d’assurer l’approvisionnement en électricité de l’Europe, qui serait produite à partir de l’énergie solaire avec des centrales installées notamment en Afrique du Nord en vue de contribuer à la demande européenne à hauteur de 20% d’ici 2050 a revu cet objectif.

Son PDG a déclaré, au cours de l’année 2013, que finalement «le marché européen pourrait fournir jusqu’à 90% de sa propre demande en électricité».«Si nous parlons d’énergie renouvelable d’Afrique du Nord, seule une petite partie sera en fin de compte acheminée vers le marché européen», avait-il déclaré. Lors de sa conférence, Paul Von Son a confirmé cette révision en déclarant que Desertec est une vision, un concept pour utiliser le soleil et produire de l’électricité qui sera mise sur le marché. «Ce n’est pas un projet uniquement pour exporter de l’électricité vers l’Europe, mais une solution, une vision pour donner des atouts qui permettront aux énergies renouvelables de s’imposer et les faire accepter par le marché.»

Dans le débat, il sera plus explicite pour le futur rôle de cette structure maintenant que le projet d’exportation à grande échelle de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire vers l’Europe est révisé. Pour Paul Von Son, l’initiative va œuvrer pour aider et soutenir les gouvernements de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) pour qu’ils fassent avancer leur programme national. Cette nouvelle donne, confirmée publiquement par le PDG de Desertec, va probablement influer sur le programme national des énergies renouvelables décidé en 2011 et qui prévoit d’ici 2030 de produire 22 000 MW d’électricité à partir des énergies renouvelables dont 12 000 MW pour le marché national et
10 000 MW qui seraient destinés à l’exportation.

La conférence organisée dans l’enceinte de l’université d’Alejandra et dont le modérateur des débats était Abdelmadjid Attar, ancien PDG de Sonatrach et ancien ministre de l’Hydraulique a permis, entre autres, à Mekideche Mustapha, vice-président du CNES de plaider pour un partenariat euro-maghrébin équilibré, à Noureddine Yassaa, directeur du CDER, de parler des actions du centre de recherche, au professeur Wilfried Zorner, directeur d’un institut de la ville de Ingolstadt d’exposer l’expérience de la formation et de la recherche universitaire dans les énergies renouvelables, à Hasni Toufik, ancien vice-président de Sonatrach et PDG de NEAL, d’aborder la transition énergétique et la part de l’électricité, à Joseph Hess, PDG de Swirl, de présenter l’expérience des éoliennes à axe vertical.

Liès Sahar

El Kadi Ihsane (à Adrar)

Le PDG de Desertec réclame à Adrar, des „chances égales“ entre énergie fossile et renouvelable

Les subventions des énergies non renouvelables sont de 400 milliards de dollars par an dans le monde, dont la moitié dans la zone MENA. Il faut que cela baisse pour permettre l’émergence de l’électricité verte sur la rive sud méditerranée, affirme Paul Van Son, PDG de Desertec II, panéliste ce mercredi à l’université d’Adrar, dans un séminaire organisé par le groupe privé Red Med.

Le président directeur général de Desertec II, le néerlandais Paul Van Son, considère qu’il n’est „pas dans son rôle de faire pression“ sur le gouvernement algérien pour qu’il entame une baisse de ses subventions pour les énergies fossiles, mais qu’il peut expliquer aux gouvernements qui poursuivent des politiques de subvention de l’énergie carbonée, que „cela ne prépare pas l’avenir tel qu’il se dessine“ car cela empêche l’essor des énergies alternatives. Paul Van Son, panéliste dans la conférence „Desertec et les technologies allemandes dans les énergies renouvelables“ a cité l’exemple de l’Arabie Saoudite „qui, il y’a cinq ans ne voulait pas parler avec nous et qui a subitement compris qu’elle deviendra sans doute importatrice de pétrole dans 20 ans et qui a alors opéré un changement d’attitude vis à vis des énergies renouvelables“. L’intervention de Paul Van Son, devant un amphithéâtre plein à l’université africaine d’Adrar suivait une introduction particulièrement pessimiste de Mustapha Mekidèche, expert énergétique, sur l’émergence d’un marché européen de l’électricité verte, qui puisse devenir un débouché pour les excédents de la production d’électricité solaire et éolienne en Algérie. Le PDG de Desertec II a eu à expliquer que le premier objectif de sa société était d’implanter la vision globale au niveau local. „Nous sommes là, d’abord pour soutenir les gouvernements de la zone MENA dans la réalisation de leurs programmes nationaux pour le développement des énergies renouvelables. Nous sommes des facilitateurs, ceux qui rendent possible l’accomplissement des bons projets, et aident à éviter les projets stupides“ dans les énergies renouvelables, a-t-il lancé.

„Le nucléaire trop cher, il disparaîtra“

Pour le PDG de Desertec II, l’électricité d’origine solaire concentrée (CSP), photovoltaïque, et éolienne „sont déjà des énergies renouvelables économiquement compétitives“ dans la région Afrique du nord et Moyen orient (MENA). Il reste que Desertec milite pour réduire les aides directes aux énergies fossiles pour les transférer vers les énergies renouvelables. „Nous revendiquons une égalité des chances“ entre les énergies conventionnelles et le renouvelable, a-t-il déclaré. „Nous savons que ce n’est pas l’affaire d’un ministre de l’énergie seul, ou même d’un gouvernement, c’est un enjeu social. Il faut que les citoyens, les consommateurs d’énergie y trouvent leur compte. Il faut juste commencer à agir maintenant pour que cela change dans la bonne direction“. Il a ajouté que dans le cas du Maghreb, une interconnexion électrique à grande capacité était nécessaire pour créer un marché de l’électricité propre dans l’avenir. Le PDG de Desertec a réagi de manière radicale au point de vue selon lequel le nucléaire était entrain de faire un retour en force dans certains pays européens: „le nucléaire coûte cher. Il est amené à disparaître“ a-t-il conclu. Un autre conférencier allemand, le professeur Wilfried Zorner, a déclaré que l’Allemagne pouvait couper dès ce soir sa source d’énergie nucléaire, cela n’impacterait en rien l’approvisionnement de l’économie et des ménages. L’Allemagne a, en 2012, fait monter sa part d’énergie renouvelable à 32% de sa production d’électricité. Entre les mois de mai et d’août, il arrive au solaire et à l’éolien de fournir jusqu’à 50 gigawatts de puissance électrique. En Algérie la puissance maximale en place est de 14 gigawats.

via Le PDG de Desertec réclame à Adrar, des „chances égales“ entre énergie fossile et renouvelable

Beitrag teilen

Kommentare geschlossen.