Bamako: L’état d’urgence prolongé et les arrestations multipliées
ALAKHBAR (Bamako)
L’état d’urgence a été prolongé au Mali et la fouille des véhicules et le contrôle d’identité s’intensifient dans la capitale Bamako. Des personnes sont arrêtées quotidiennement et des mosquées fermée ou perquisitionnées.
Un garde, mardi 22 janvier, à l’entrée de l’Assemblée nationale malienne (ALAKHBAR)
Plusieurs ressortissants de pays étrangers notamment les arabes se disent également être victimes d’«arrestation abusive». Le mardi 22 janvier, à l’entrée des locaux de l’Assemblée nationale, un garde national malien contrôlant la carte de presse d’un journaliste venant d’un pays arabe affirme : «Je n’ai pas confiance aux Arabes».
En outre, des mosquées sont perquisitionnées «pour chercher des caches d’armes ou de personnes suspectes», explique un journaliste malien. Le quotidien malien Le Combat dans son numéro 538 en date du mardi 22 écrit: «A Bamako des policiers font irruption dans les mosquées supposées cacher des armes.la semaine dernière la mosquée wahhabite da Badalabougou est fouillée jusqu’au minaret».
Le trafic routier est remarquablement ralenti entre la capitale et les régions au centre et au nord du pays où la guerre se poursuit contre les islamistes. «Il faut s’arrêter à plusieurs reprise ».