11. Januar 2013 · Kommentare deaktiviert für Mali: Internationale Militärintervention hat begonnen – Bundeswehr bereits in Mali? · Kategorien: Mali, Sahara · Tags:

Algérie1.com berichtet, wie in den letzten Tagen der heutige Beginn der Kampfeinsätze im Rahmen der internationalen Militärkoalition unter französischer Leitung vorbereitet und „orchestriert“ wurde. Auffällig ist, dass in diesen Tagen in verschiedenen Städten und Ländern Verhandlungs- und Versöhnungsgespräche zwischen Rebellen und malischen Regierungskräften begonnen hatten.

Die französische Zeitung „Le Figaro“ berichtet, dass mit den französischen Militärs gestern (10.01.2013) auch Deutsche in Mali eingetroffen sind.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/11/97001-20130111FILWWW00392–info-figaro-mali-des-forces-militaires-francaises-et-allemandes-ont-pris-position.php

Der Artikel von Algérie1.com:

http://www.algerie1.com/actualite/nord-mali-la-france-semble-avoir-lance-son-intervention-militaire/

Nord-Mali : La France semble avoir lancé “son” intervention militaire

Par Abbès Zineb | 11/01/2013 | 17:39

L’action semble avoir été orchestrée comme un papier à musique. Les islamistes armés qui occupent le nord du Mali ont lancé une offensive vers la ville de Konna, située au centre du pays. Les éléments de l’armée malienne de cette région tentent (ou font semblant) de résister et abandonnent très vite la ville.

Le jour même, le président malien Dioncounda Traoré, connu pour être un fervent “partisan” de la France, a fait appel à l’ancienne puissance coloniale pour une aide militaire en vue de repousser l’offensive islamiste. Paris réveille les membres du conseil de sécurité de l’ONU en pleine nuit le jeudi pour faire adopter une résolution, demandant un déploiement rapide de la force internationale au Mali devant “la grave détérioration de la situation”.

Entre temps, les ministres français, Le Drian, et américain, Panetta, de la défense ont eu un entretien téléphonique sur le Mali duquel rien n’a filtré, à un moment où l’on annonce une offensive vendredi de l’armée malienne sur la ville de Konna, prise par les terroristes d’Aqmi et du Mujao, mais sans omettre de signaler que cette action est soutenue par des “appareils militaires de pays amis”, selon un officier interrogé par les médias, notamment français.

Orchestrée comme du papier à musique

Pour ceux qui ont suivi les différents débats sur la solution à la crise malienne, notamment les divergences entre les partisans de l’action militaire et ceux, dont l’Algérie, qui défendent la solution politique, incluant un dialogue sérieux avec les rebelles touareg du MNLA et d’Ansar Eddine, il ne peut y avoir de doutes que les pays amis dont parle cet officier ne sont que la France.

D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si le ministère français des affaires étrangères a fait appel vendredi aux ressortissants français présents au Mali pour qu’ils quittent le pays si leur présence n’était pas “indispensable”. Signe que la France est bien impliquée dans l’opération de vendredi, d’autant que ce pays a été depuis le début de la crise malienne, il y a près d’une année, le partisan de l’intervention militaire le plus acharné de tous.

Et dans cette action orchestrée, il ne faut surtout pas s’attendre à ce qu’elle s’arrête aux portes de cette ville de Konna, tombée avec une “incroyable” facilité, entre les mains des terroristes occupant le nord. “Notre offensive a commencé. L’objectif est de reprendre le contrôle total de la ville de Konna et de progresser après vers les positions des groupes armés, a déclaré le même officier qui a choisi de garder l’anonymat.

Ce sera visiblement comme en Libye. Non seulement, la France n’attendra pas le déploiement de la force de la Cédéao pour intervenir militairement, mais ne se contentera pas de libérer la ville de Konna, après avoir forcé la main au conseil de sécurité de l’ONU.

Vers la violation de la résolution 2085 de l’ONU

La France et une partie de la classe politique malienne comptent même violer la première résolution, la 2085, qui conditionne l’intervention militaire à un dialogue avec avec les rebelles touareg et une préparation sérieuse de l’action militaire qui passe par une formation au profit de l’armée malienne et de la force que devait mettre en place la Cédéao, sous le contrôle de l’UA et de l’ONU.

Mais, il est clair que les France qui ont beaucoup trop d’intérêts dans la région du Sahel sont prêts à toutes les entorses au droit international et à la souveraineté des Etats pour les défendre coûte que coûte, y compris en violant la première décision prise par les Maliens et la communauté internationale, et qui disait que l’intervention militaire devrait être menée par les Africains.

Ce n’est pas un hasard si cette orchestration coïncide avec la tenue à Adrar, dans le Sud algérien, d’une rencontre de dialogue qui réunissant les chefs de tribus et les notables du Nord-Mali dont l’ouverture a eu lieu jeudi soir, pratiquement au moment où la France tarabustait le conseil de sécurité pour une intervention militaire.

C’est lors de cette rencontre que l’on a insisté sur “la nécessaire contribution de toutes les parties en vue d’une réconciliation malienne qui garantisse les droits de toutes les catégories du peuple malien à vivre dans la fraternité sans exclusive ou marginalisation”. Ce n’est pas l’avis de la France.

 

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