Laut dem Innenminister Nigers, Mohamed Bazoum, arbeiten derzeit 5.000 bis 6.000 Personen im illegalisierten Gewerbe der Fluchthilfe und des Migrant*innentransports. (Die Familien, die von dem Einkommen dieser Personen leben, könnte man zusätzlich berücksichtigen.) 200 von ihnen wurden aufgrund des drakonischen, von der EU durchgesetzten Kriminalisierungsgesetzes verhaftet, 72 wurden bislang verurteilt.
Dia | 2605.2018
Amir Hani
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Niger Mohamed Bazoum a révélé dans une interview à Radio France Internationale (RFI) que quelque 5 000 à 6 000 passeurs, transporteurs et rabatteurs, vivent du trafic des migrants dans la région du Sahel.
Le ministre a précisé que quelque 200 passeurs ont été arrêtés et inculpés, mais que 72 seulement ont été finalement condamnées, pour le moment. Et vous en avez encore d’autres qui restent en prison en attente de jugement, ajoute t-il. Car depuis fin 2016, une loi réprime le trafic des migrants et souligne que depuis cette date, les statistiques indiquent très clairement qu’elle a eu un impact très positif.
Le ministre a révélé également des complicités dans l’administration dans ce trafic, où plusieurs gendarmes et policiers ont été révoqués. « C’est pire qu’une condamnation pour eux » ajoute encore le ministre dans son intervention.