par J. B.
Un autre cadavre a été rejeté par la mer avant-hier sur le littoral oranais. En effet, le corps sans vie d’un jeune Subsaharien a été repêché, dimanche à 15h00 au niveau de la plage l’étoile dans la commune de Bousfer, selon la Protection civile.
La dépouille en état de décomposition avancée a été déposée à la morgue de l’hôpital d’Aïn El Turck. La victime serait, selon la Protection civile, un migrant clandestin.
https://www.yabiladi.com/articles/details/65030/depuis-debut-2018-mediterranee-occidentale.html
Alors que l’Espagne fait face actuellement à une pression migratoire sans précédent depuis plus de dix ans, les migrants continuent d’arriver en traversant la Méditerranée occidentale, une route particulièrement meurtrière.
«Le Radeau de Lampedusa» (2016), de Jason de Caires Taylor, œuvre immergée au large de Lanzarote, dans l’archipel des Canaries. / Ph. Jason de Caires Taylor (DACS – ARTIMAGE 2018)Dimanche 29 avril, les corps sans vie de 15 migrants qui tentaient de rejoindre l’Espagne ont été retrouvés sur une embarcation à la dérive, près des eaux algériennes. «Le mois s’est terminé comme il a commencé», fait justement remarquer le quotidien espagnol El País : il s’est achevé sur l’espoir avorté de caresser le rêve européen.
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Le Quotidien d’Oran | 05.05.2018
par J. B.
La mer continue de rejeter, un à un, les corps des migrants subsahariens dont l’embarcation est tombée en panne au cours de la semaine dernière près des côtes oranaises. Jeudi vers 14 heures, un autre cadavre a été repêché au niveau du port de Kristel, selon la protection civile. Il s’agit d’un jeune Subsaharien de prés de 25 ans, non identifié. La dépouille a été déposée à la morgue de l’hôpital d’El Mouhgoun.
Dimanche dernier, 15 migrants clandestins, des Subsahariens, ont été retrouvés morts dans une embarcation au large de Cap Falcon dans la commune d’Aïn Turck dans la wilaya d’Oran, alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Espagne. 19 autres migrants avaient été secourus.
Trois autres corps ont été repêchés entre lundi et jeudi en différents endroits de la côte oranaise. Les occupants de l’embarcation avaient pris le départ depuis une plage de Nador au Maroc le 27 avril. Les mauvaises conditions climatiques ayant sévi sur la région seraient la cause de la dérive de cette embarcation.
39 Boat-people sind vom marokkanischen Nador nach Spanien gestartet, doch auf dem Meer fiel der Motor aus. Die spanische Seenotrettung suchte vergeblich nach ihnen. Nach drei Tagen wurde das Boot an die Küste des westalgerischen Oran getrieben. An Bord waren neben 19 Überlebenden 15 Tote, die verdurstet oder an Unterkühlung gestorben sind. 5 Weitere werden vermisst.
Le Quotidien d’Oran | 30.04.2018
par Rachid Boutlélis
Quinze migrants subsahariens ont été découverts morts à bord d’une embarcation pneumatique, dans la matinée d’hier, par la Protection civile au large du village de Cap Falcon. Dix-neuf (19) autres, souffrant pour la plupart d’hypothermie, ont été évacués vers le service des urgences de l’hôpital Dr Tami Medjbeur d’Aïn El-Turck. Selon des informations sécuritaires recueilles sur les lieux, il s’agit de migrants originaires du Mali, âgés entre 19 et 22 ans, qui se sont entassés dans un zodiac doté d’un moteur Yamaha de 15 chevaux et ce, pour prendre la mer, trois jours auparavant, à partir d’une plage de la province du Nador au Maroc.
5 Tote, 45 Vermisste
Yabiladi | 26.04.2018
Cinq migrants ont trouvé la mort près des côtes nord du Maroc alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Espagne, rapporte l’Agence France-Presse, qui cite les garde-côtes espagnols.
Cette opération de sauvetage est la deuxième du genre menée par les autorités espagnoles. Hier matin, les Services maritimes du voisin ibérique ont intercepté 14 candidats à l’immigration irrégulière qui se trouvaient sur un bateau pneumatique, près des eaux territoriales de Gibraltar en direction de Cadix, une ville côtière du sud de l’Espagne.
Les migrants ont été retrouvés morts dans les eaux situées à 40 kilomètres des côtes marocaines lorsque les secouristes sont arrivés sur place, a indiqué un porte-parole à la même source. L’un d’eux est décédé des suites d’un arrêt cardiaque.
New York Times | 16.04.2018
By SEEMA JILANI
Stinging, salty waves crashed over the deck as frantic figures climbed on board. It was midnight in November, and we were 30 miles off the coast of Libya, where our small ship was quickly filling with scores of terrified, freezing refugees whom we had rescued from the chilly waters. I stepped over an elderly paraplegic man sprawled on the deck so I could wrap blankets around a teenage Egyptian boy battling hypothermia. His eyes rolled back in his head as he tried to stay awake.
“Doctor, my name is Rafiq,” he told me in broken English. “I am alone. I am 15 years old. If I die, please tell my family.”
I peeled his clothes from his clammy body and wrapped my arms around him to try to keep him warm. I felt his heartbeat flutter and wondered if he would make it until morning. Beside him, the paraplegic man searched in vain for his small knapsack, which he had lost during the rescue. Nearby, a Sudanese mother cradled a wailing, emaciated 40-day-old baby covered in lumpy skin lesions.
Tunesischer Fischer, der schon mehr als 400 im Mittelmeer ertrunkene Migranten geborgen hat, um sie zu begraben, spricht im europäischen Parlament. „In Zarzis habe ich den Friedhof der Unbekannten errichtet. Jetzt ist er voll. Es gibt keinen Platz mehr.“
La Repubblica | 19.04.2018
Al Parlamento Ue la testimonianza di Marzoug, il pescatore tunisino che salva migranti dispersi nel Mediterraneo e recupera i cadaveri di chi non ce l’ha fatta, per poi seppellirli: „Ho raccolto oltre 400 corpi sinora. Capisco le frontiere, ma capisco meglio gli esseri umani“
di SIRIA GUERRIERI
Chamseddine Marzoug è un pescatore. Vive a Zarzis, un villaggio della costa tunisina, tra Djerba e il confine con la Libia. Quando esce in barca per pescare si imbatte sempre più spesso in qualcosa che non vorrebbe. Corpi di migranti di tutte le età che galleggiano, alla deriva. A volte sono ancora vivi, aggrappati a pezzi di legno, e riesce a salvarli. Altre volte no. Sono i senza nome, gli sconosciuti di cui non si ha notizia, che non fanno più notizia. Migliaia di persone che tentano la traversata e non ce la fanno. Lui li raccoglie, li porta a riva, e gli dà una degna sepoltura.
Il Fatto Quotidiano | 18.04.2018
Tre anni dopo il più grande incidente marittimo avvenuto nel Mediterraneo nel dopoguerra, al Labanof diretto da Cristina Cattaneo prosegue il lavoro di riconoscimento delle vittime e Milano attende l’arrivo del barcone simbolo di tutte le tragedie che avvengono lungo la rotta tra la Libia e l’Italia. Nei piani di Matteo Renzi doveva essere il grimaldello per convincere l’Europa a fare la sua parte. Le operazioni devono terminare entro l’anno, pena la perdita dei fondi, e il ministero della Difesa punta a finire entro l’estate. La macchina è avviata: „Ora solo una decisione politica potrebbe incepparla“, dicono fonti di via XX Settembre. I timori non mancano, perché nel frattempo i migranti sono diventati il nemico pubblico
di Marco Pasciuti
Aveva 17 anni e prima di uscire di casa per l’ultima volta si era fatto cucire la pagella nell’imbottitura del giubbotto. I voti presi a scuola potevano servire per mostrare quello che valeva, una volta giunto in Europa. Quando era partito dal Gambia aveva un volto, una identità data dalla fisionomia: la forma della bocca e delle orecchie, la curvatura del naso, la dimensione della fronte, l’increspatura dei capelli. Dopo un anno passato a 370 metri di profondità, non restava più molto: i suoi tratti se li era mangiati il mare, insieme a buona parte del resto. Quel poco che rimaneva di lui oggi riposa in un cimitero in Sicilia, ma qualcuno prova ancora a dare un nome e un cognome sicuri a lui e ai suoi compagni, perché chi è rimasto a casa sappia. Perché in Somalia, in Niger o in Eritrea si metta il cuore in pace chi ancora aspetta notizie dei quasi mille migranti che la notte del 18 aprile 2015 sprofondarono tra le onde a bordo di un peschereccio egiziano nel più grande naufragio civile avvenuto nel Mediterraneo nel dopoguerra.
Seit 1990 mehr als 40.000 Tote, die nach Europa fliehen oder einwandern wollten.
Le Monde | 12.04.2018
Plus l’Europe se ferme, plus le nombre de décès aux frontières augmente, au moins 40 000 depuis le début des années 1990. Jamais dans l’histoire une migration n’a causé autant de morts.
En ce jour de juin 2017, des centaines de fragiles embarcations de papier flottent sur les eaux du canal de l’Ourcq, à Paris. Organisé par des associations et des artistes, ce « grand lâcher » de bateaux en origami rend hommage aux milliers de migrants disparus ces dernières années en Méditerranée. A 3 000 kilomètres de là, au large des côtes turques, un cimetière flottant évoque le souvenir des Syriens morts en mer en tentant de rejoindre l’Europe. Sur les pierres tombales amarrées près du rivage figurent les noms de 200 migrants engloutis par les flots – l’une d’elles est consacrée à Alan Kurdi, ce petit garçon de 3 ans dont le corps a été retrouvé sur une plage turque un matin de 2015.
