22. Mai 2013 · Kommentare deaktiviert für Abschiebungen nach Serbien, Auswahl serbischer PflegerInnen und KöchInnen für Deutschland · Kategorien: Deutschland

Dans l’article de D. N. Petrović qui suit, dont je propose la traduction française, on est informé du rôle de l’ONG Reintegracija, créée pour aider à la réisertion des ressortissants serbes expulsés d’un pays européen, mais qui poursuit un second objectif: la sélection de candidats disposant du profil souhaité par les autorités allemandes pour y émigrer en tant que main d’oeuvre. Cordialement, Dragan Grcic

Les infirmières et les cuisiniers partent vers l’Europe (Vesti)

A Novi Pazar, 300 infirmières sont à la recherche d’un emploi, 160 à Tutin, une centaine à Leposavić et Zubin Potok, alors qu’en Allemagne et dans d’autres pays, il en manque.

Après l’envoi réussi d’étudiants de la région de Raška en Allemagne, l’an passé, pour une expérience de pratique professionnelle correctement rémunérée, principalement dans le domaine de la construction et dans les spécialités médicales ou de la métallurgie, l’association Reintegracija de Novi Pazar, qui a noué une excellente collaboration avec l’ambassade d’Allemagne à Belgrade et beaucoup d’institutions d’Etat de ce pays, projette d’envoyer en 2013, dans l’Union européenne, 1.000 chômeurs de Novi Pazar, Gazebos, Tutin, Novi Varoš, Raška, Leposavić, Zubin Potok et d’autres villes des environs.

La vie sans soucis

Actuellement, près de 50.000 habitants du Sandžak séjournent en Europe, et rien que depuis la fin du régime des visas [qui étaient exigés auparavant pour pénétrer dans l’UE], entre 15.000 et 20.000 habitants du Sandžak sont partis. Ils partent même plus loin, moins souvent au noir, beaucoup emportent enfants et famille et munis de tous les documents requis par les réglementations de l’Union européenne.

Jusqu’à présent, l’association a été active principalement pour les profils fortement qualifiés demandés dans l’Union européenne, et elle a été informée que sont disponibles des postes d’infirmières, nurses, cuisiniers et de bons ingénieurs en mécanique.

– Nous avons des contacts constants avec l’ambassade d’Allemagne et celles d’autres pays de l’UE à Belgrade, ainsi qu’avec l’Agence pour l’emploi et de nombreuses firmes et institutions de ces pays. Notre objectif, c’est que les gens ne partent pas pour travailler au noir, qu’ils ne se présentent pas comme demandeurs d’asile et qu’ils ne vivent pas une expérience négative mais que, avec notre aide et nos conseils, ils s’y rendent légalement et qu’ils y restent longtemps – nous dit, Kadrija Mehmedović, la présidente de Reintegracija.

– Dans le cadre d’une collaboration avec l’Agence nationale pour l’emploi de Serbie (NSZ), nous avons rassemblé les données sur le nombre de chômeurs que compte la région du Sandžak, le nord du Kosmet [NdT : nom serbe du Kosovo] et une partie de la Serbie de l’ouest, et nous sommes parvenus à la conclusion qu’à Novi Pazar, 300 infirmières attendent un emploi, 160 à Tutin, une centaine à Leposavić et Zubin Potok. Il y a parmi les sans emploi de très bons cuisiniers, et aussi des agents de maîtrise de machine très qualifiés avec lesquels nous allons entrer en contact. Ceux d’entre eux qui ont une connaissance minimale de l’allemand pourraient tout à fait trouver dès à présent un emploi dans les entreprises avec lesquelles nous coopérons, les autres devront d’abord apprendre d’autres langues, particulièrement l’allemand, pour ensuite se rendre en Europe – souligne Mehmedović.

A Reintegracija, on souligne que ceux qui son intéressés pourront recevoir une aide pour faire valider leur diplôme, pour réunir la documentation nécessaire pour répondre à l’obligation de visa, pour des traductions, pour apprendre une autre langue… Avec plusieurs firmes d’Allemagne, un accord a été passé pour que tous les frais engagés pour le départ dans ce pays soient remboursés par la suite, lorsque le travailleur qui arrive de Serbie commence à travailler et perçoit sa première paye.

L’association Reintegracija a été fondée il y a 10 ans, avec pour mission d’aider les familles qui, après avoir séjourné illégalement en Allemagne ou d’autres pays européens, en ont été expulsées. Lorsque les habitants de Serbie ont eu la possibilité de voyager dans l’Union européenne sans visa, Reintegracija a commencé à s’intéresser et à fournir une aide à ceux qui partaient pour travailler en Europe, et l’association a aussi aidé des familles expulsées à revenir vivre là où, des années auparavant, elles avaient séjourné et travaillé.

Auteur: D.N.Petrović, Bolničari i kuvari za Evropu, Vesti, 11 janvier 2013. Traduction vers le français: Dragan Grcic.

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