L’article di Fabrizio Gatti
http://gatti.blogautore.espresso.repubblica.it/2014/02/27/bulgaria

Les photos des réfugiés syriens en Bulgarie de Matteo Bastianelli
http://espresso.repubblica.it/foto/2014/02/03/galleria/

Elhovo et Harmanli, lieux de frontières. A une demi heure de ces deux villes, dans le sud de la Bulgarie, l’idéal d’une Europe commune dans la politique, la marchandise et aussi les personnes sera à nouveau blessé par des tonnes de barbelés. Trentes km d’acier et béton, fait de lames coupant . Ce mur laissera passer les marchandises, mais pas les personnes. Empechera donc les réfugiés syriens d’entrer en Bulgarie. Ou mieux, dévieront probablement ces memes réfugiés, en les poussant à prendre des bateaux et réjoindre l’Europe de la Libye . Ou vers autre frontières terrestres où bientôt seront getés encore des barbelés.

Ceux qui sont arrivés en Bulgarie,, ont été obligés par le mur, qui longe la rivière Evros, et qui les a empêché de rejoindre la Grèce. La question n’a pas été résolue. Elle a été simplement déplacée quelques dizaine de km plus loin.

A quelques minutes de route de Elhovo e Harmanli, Bulgarie, Grèce et Turquie convergent en un seul point. Trois drapeaux, trois langues, trois commonautés victimes d’une crise économique et humanitaire contemporaine. Le point de frontières bulgare de Kapitan Andreevo, long l’autoroute E80 est la porte sud-orientale de l’Europe. Mais à part les 28 étoiles jaunes imprimés sur les panneaux, l’UE semble être très loin.
Il y a quelques jours l’HCR a du intervenir pour éviter que les réfugiés , survivants du conflit, ne mordissent pas de faim et de froid.
De fait sont peu les réfugiés syriens entrés en 2013 en Bulgarie, 9000 selon l’OIM. Le même année en Italie ont débarqués 42 900 réfugiés, dont 14 700 à Lampedusa, 14 300 que dans la seule province de Siracuse. 11 300 sont syriens.
Mais la Bulgarie est une alternative plus sure que les routes qui traversent la mer. Mais, comme pour l’Italie, la Bulgarie n’est que un pays de transit vers l’Europe du Nord.

Dans le camp de réfugiés de Harmanli, 1500 personnes sont placés en container et chambres d’une caserne abandonné.
De la Bulgarie beaucoup entre eux poursuivront vers la Romanie. Puis, via terre, toujours plus à nord.
Et à la frontière entre la Grèce et la Tuquie les réfugiés continuent à mourir. La nuit du 21 janvier la dernière tragédie: 12 syriens et afghans, principalement enfants et bébé, se sont noyés devant l’ile de Farmakonisi pendant un tentatif de refoulement des gardes cotes grecques vers la Turquie. Selon Karl Kopp de Pro Asyle les survivants racontent que les gardes cotes ont poussés à haut vitesse dans la mer agitée pour les renvoyer du coté turc. Pour cela le bateau s’est renversé.
Passer par la Bulgarie semble aujourd’hui la via plus sure. Encore pour peu. La barrière de barbelés sera prête en quelque semaines. 25 ans après la chute du mur de Berlin, l’Europe retourne encore arrière sur ces passes.