Zwei Stunden, nachdem die tunesische Regierung am 29.07.2013 kurz nach 17 Uhr die Verabschiedung der neuen Verfassung für Ende August 2013 und Neuwahlen am 17. Dezember 2013 angekündigt hatte, wurde bekannt, dass am Berg Chaambi nahe der algerischen Grenze 9 Militärs bestialisch ermordet wurden. Nach dem Muster des algerischen Bürgerkriegs wurde ihnen die Kehle durchgeschnitten, einigen soll der Kopf abgetrennt worden sein. In Algerien liess sich die wahre Urheberschaft solcher Morde im Bürgerkrieg häufig nicht klären. (Im Bericht des tunesischen Fernsehens Watania 1 hieß es dagegen, die Militärs seien erschossen worden. Das Menschenrechts-Internetportal schreibt, dass die Militärs durch eine Mine umgekommen seien.)
http://www.businessnews.com.tn/
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/
Das algerische Internetportal algerie1 schreibt, dass es sich um 8 Soldaten einer Eliteeinheit handele. Sie seien beim Durchkämmen des Waldes ermordet worden. 3 einfache Soldaten seien verletzt worden, als sie ihnen zuhilfe kommen wollten. http://www.algerie1.com/actualite/tunisie-8-soldats-tues-lors-daffrontements-avec-des-terroristes/
Das französische Internetportal Rue89 weist auf Indizien aus Festnahmen in Algerien hin.
http://www.rue89.com/2013/07/29/neuf-soldats-tunisiens-egorges-combats-louest-pays-244627
Escalade 29/07/2013 à 23h57
Neuf soldats tunisiens égorgés dans des combats dans l’ouest
En pleine crise politique à Tunis, le pays a plongé lundi soir dans une autre tragédie : la mort de neuf soldats égorgés dans l’ouest du pays, dans ce qui est qualifié par le gouvernement d’attaque « terroriste ».
Selon certains témoignages, trois des soldats auraient été décapités et leurs armes ont été capturées par leurs agresseurs.
A l’hôpital de Kasserine, des scènes de colère et de détresse ont été filmées par MosaïqueFM, une vidéo qui a fait lundi soir le tour des réseaux sociaux tunisiens.
Ces images ont consterné les Tunisiens, encore sous le choc de l’assassinat, jeudi, du député et dirigeant de gauche Mohamed Brahmi, et de la crise politique qu’elle a entrainée.
L’embuscade dont ont été victime les soldats tunisiens s’est produite dans la région du mont Châambi, où, depuis plusieurs mois, les incidents se multiplient avec des groupes armés qui seraient liés à la mouvance d’Al Qaeda.
Certains de ces combattants se seraient repliés en Tunisie après avoir du quitter leur sanctuaire du nord Mali après l’intervention française de janvier dernier.
Il y a 48 heures, le quotidien algérien El Watan avait rapporté les faits suivants, qui semblent annoncer ce qui vient de se produire en Tunisie :
« Kamel Ben Arbia, alias Abou Fida, émir de son état en Algérie et faisant partie des terroristes algériens retranchés avec leurs acolytes tunisiens dans le djebel Chaâmbi (Tunisie), a été arrêté la semaine dernière dans la wilaya d’El Oued. Il était activement recherché par les autorités tunisiennes et algériennes. »
Selon El Watan, Kamel Ben Arbia aurait révélé lors de son arrestation qu’un groupe islamiste tunisien, appartenant à Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), est toujours en activité sur la bande frontalière. Cette frontière entre l’Algérie et la Tunisie a été fermée et les deux armées étaient mobilisées contre ce groupe.
Selon David Thomson, correspondant de France24, le président Tunisien Marzouki a déclaré lundi soir que le pays était en « guerre contre le terrorisme » et a appelé à l’unité nationale.
Trois jours de deuil national ont été décrétés dans le pays qui n’a jamais connu telle situation.