24. August 2014 · Kommentare deaktiviert für Tunesien: Tödliche Polizeischüsse – Zeugenbericht · Kategorien: Tunesien · Tags: ,

„Das Beobachtungszentrum für Rechte und Freiheiten hat am Samstag den 23.08.2014 die Zeugenaussage von Sondes Dalhoumi veröffentlicht, deren Schwester und Cousine durch Schüsse von Sicherheitskräften in Kasserine getötet worden sind.

Sondes Dalhoumi hat angegeben, dass ’nach einem Familienabend auf dem Rückweg in Begleitung seiner Schwester, seiner Cousine und seines Cousins Unbekannte hinter einer Kaktushecke aufgetaucht sind und uns Zeichen gegeben haben, dass wir anhalten sollten, obwohl überhaupt nichts auf einen Checkpoint der Polizei hindeutete. Wir haben daher geglaubt, dass es Terroristen sein könnten, und ich habe entschieden, nicht zu anzuhalten, bis Schüsse bei uns einschlugen.‘

Sondes fährt fort: ‚Meine Schwester, die neben mir saß, wurde direkt am Kopf getroffen, ich hatte ein Stück ihres Kopfes auf mir, und meine Cousine schrie auf dem Rücksitz ‚ich bin getroffen, Sondes, ich bin getroffen …‘ Dann hat sich ein Polizeifahrzeug uns genähert. Ich habe sie angefleht, uns zu helfen, ich war sicher, dass meine Schwester schon tod war … ich habe sie aufgefordert, uns zum Krankenhaus zu bringen, aber vergebens, sie haben Angst bekommen und sind von uns weggefahren‘.

Mein Cousin, Acharaf, hat daraufhin das Steuer übernommen, um uns zum Krankenhaus zu fahren. Bevor wir ankamen, wurden wir von einer Polizeistreife angehalten. Die Polizisten haben ihre Waffen auf uns gerichtet, während wir weinten und sie anflehten, dass sie uns durchlassen sollten zum Krankenhaus.‘

Sondes Dalhoumi gibt in ihrer Aussage an, dass die Schüsse direkt auf die Personen gerichtet waren, und nicht auf das Auto, und sie hat auch die Angaben des Innenministeriums dementiert, und zwar, dass sie ihren Führerschein schon seit 10 Jahren hat.“

Bavure policière à Kasserine : le témoignage poignant de Sondes Dalhoumi

Actualités : Bavure policière à Kasserine : le témoignage poignant de Sondes Dalhoumi

L’observatoire des droits et des libertés a publié, samedi 23 août 2014, le témoignage de Sondes Dalhoumi, dont la sœur et la cousine ont été tuées par des tirs des agents de sûreté à Kasserine.

Sondes Dalhoumi a indiqué que „suite à une soirée en famille et alors qu’elle était sur la route du retour en compagnie de sa sœur, sa cousine et son cousin des inconnus ont surgi de derrière les figuiers de barbarie et nous ont fait signe de nous arrêter sans qu’il y est aucun signe d’un checkpoint de police. Nous avons alors craint qu’ils puissent être des terroristes et j’ai pris la décision de ne pas s’arrêter jusqu’à ce qu’on soit touché par des coups de feu“.

Sondes poursuit son témoignage : „ma sœur qui était à côté de moi a été touchée directement à la tête, j’avais un morceau de sa tête sur moi et ma cousine, en arrière, criait „je suis touchée Sondes, je suis touchée…“ C’est alors qu’une voiture de police s’est approchée de nous. Je les avais supplié de nous secourir alors que j’étais certaine que ma sœur était déjà morte… je leur ai demandé de nous ramener à l’hôpital en vain, ils ont pris peur et ils nous ont abandonnés“.

Mon cousin, Acharaf, a pris alors le volant pour nous conduire à l’hôpital. Avant qu’on y arrive on a été arrêtés par une patrouille de police. Les policiers ont pointé leurs armes sur nous alors qu’on étaient en pleurs les suppliant de nous laisser passer jusqu’à l’hôpital.

Durant son témoignage, Sondes Dalhoumi, a indiqué que les tirs ont directement visé les personnes et non la voiture elle aussi démenti le communiqué du ministère de l’Intérieur en précisant qu’elle avait son permis de conduire depuis plus de 10 ans.

via Bavure policière à Kasserine : le témoignage poignant de Sondes Dalhoumi- Shems FM

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