In Kasserine im Landesinneren Tunesiens hat die Polizei an einer Straßensperre 2 Frauen erschossen, eine von ihnen ist eine deutsch-tunesische Migrantin (Ons Dalhoumi, 24 Jahre alt). Überlebende Insassen des Fahrzeugs berichten, dass die Polizisten ohne Vorwarnung das Feuer auf das Auto eröffnet haben. Menschenrechtsgruppen schalten sich ein. Derzeit Unruhen wegen der Todesschüsse in Kasserine.
Hier ein Video dazu: https://www.youtube.com/
Sondes Dalhoumi, qui conduisait la voiture attaquée par une patrouille des forces de sureté à Kasserine a confié à l’Observatoire des Droits et Libertés que les forces de l’ordre n’avaient pas l’intention de stopper la voiture et elles ont tiré directement sur les personnes à bord du véhicule et ce contrairement à la version rendue publique par le Ministère de l’intérieur. Le MI avait indiqué que les agents de sureté ont sommé la voiture de s’arrêter avant de tirer.
Sondes Dalhoumi a ajouté que la deuxième victime, Ons Dalhoumi n’a pas été tuée sur le coup et que les agents de sureté n’ont pas répondu à son SOS. Elle a ajouté que son cousin, Achraf a conduit la voiture jusqu’à l’hôpital.
via Jeunes femmes tuées à Kasserine : la conductrice du véhicule raconte son témoignage :: MOSAIQUE FM
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Tunisie: Regain de tensions à Kasserine
Les tensions sont remontées d’un cran cet après midi à Kasserine après la mort de deux jeunes femmes suite aux tirs d’une patrouille de police.
Pneus brûlées, saccages, et blocage des routes, la colère se fait palpable à Kasserine alors que l’incrédulité règne sur ce nouveau drame qui secoue un gouvernorat sous haute tension sur fond de recrudescence d’actes terroristes.
Si la police affirme que la voiture conduite à vive allure par une de ces jeunes femmes a refusé d’obtempérer aux jonctions, des témoins oculaires, eux, démentent cette version des faits.
Afin de lever les zones d’ombres entourant cette affaire, une enquête a été ouverte par le juge d’instruction du tribunal de première instance de Kasserine.
Y’ a-t-il eu une bavure sécuritaire? C’est sur cette question que la lumière sera faite tandis que la grogne des familles des victimes s’élève.
Plus tôt dans la journée de samedi, les familles se sont rassemblées devant l’hôpital régional de la ville et mis le feu aux environs.
Dans un communiqué diffusé ce samedi, le ministère de l’Intérieur s’est défendu de toutes ces accusations affirmant que la patrouille était en état d’alerte après avoir reçu des informations sur une livraison d’armes imminente dans la région.
Le ministère dit que ces unités ont procédé à des tirs de sommation face au refus des jeunes femmes de s’arrêter. Ce n’est que suite à ce refus et cette première mise en garde que les agents ont ouvert le feu en direction de la voiture, ajoute le ministère.
via Tunisie: Regain de tensions à Kasserine
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Tunisie – Kasserine : Deux jeunes femmes tuées par des tirs d’une patrouille sécuritaire
Une patrouille sécuritaire a ouvert le feu contre une voiture civile dans la ville de Kasserine, à son bord deux filles qui ont refusé d’obtempérer aux ordres de la police de s’arrêter.
Les deux jeunes femmes, Ons Dalhoumi (24 ans) de nationalité Tuniso-allemande et Ahlem Dalhoumi, (18 ans), ont été tuées lors de l’accident.
le juge d’instruction du tribunal de première instance de Kasserine a ouvert une enquête dans cette affaire.
D’autre part, les familles deux femmes tuées ont incendié le périmètre de l’hôpital régional de Kasserine et celui du gouvernorat de la ville, selon le correspondant de Mosaïque FM qui a ajouté que la route reliant Kasserine à Gafsa a été fermée.
Le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué, ce samedi matin, dans lequel il indique qu’une patrouille sécuritaire s’est déplacée dans la localité de Laarich du gouvernorat de Kasserine, à la suite d’une alerte émise par un citoyen sur une éventuelle présence d’un groupe armé dans un véhicule.
Le ministère de l’Intérieur a précisé que la patrouille a ordonné à la voiture qui roulait à toute vitesse de s’arrêter puis a tiré des coups de feu de sommation.
Selon la même source, les agents sécuritaires ont, ensuite, tiré sur le véhicule suite au refus du conducteur de s’arrêter, tuant ainsi les deux jeunes femmes.
L’Intérieur a également fait savoir que la conductrice ne détenait pas de permis de conduire.
Le ministère appelle à la nécessité de se soumettre aux ordres des agents sécuritaires, en raison de la situation sécuritaire par laquelle passe le pays.
via Tunisie – Kasserine : Deux jeunes femmes tuées par des tirs d’une patrouille sécuritaire.