Gilles Kepel, professeur à l’Institut des Etudes Politiques de Paris (Sciences Po), a affirmé, ce mardi 11 septembre 2012, sur les ondes de Shems FM, que la première victime retrouvée sur l’île italienne de Lampedusa est originaire de Sidi Bouzid. Il a jouté que le naufrage du navire transportant des harraqas tunisiens est symbolique et lié au sentiment d’exclusion ressenti par les jeunes de Sidi Bouzid.
D’autre part, il a déclaré que la “harqa” ou émigration clandestine, vers l’Italie symbolise la révolution tunisienne déclenchée par l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, qui protestait contre la marginalisation et le chômage.