WissenschaftlerInnen kritisieren in einem Aufruf den G5-Sahel-Militaereinsatz, insbesondere die jüngsten französischen Todeskommandos und den Vorschlag, lokale Milizen zu bewaffnen.
Le Monde Afrique | 21.02.2018
Selon un collectif de chercheurs, « l’outil militaire français doit être subordonné à un projet politique réaliste défini par les sociétés sahéliennes ».
Tribune. « Nous avons gagné cette guerre », déclarait en septembre 2013 à Bamako un François Hollande triomphant au terme d’une intervention militaire française menée au pas de course pour déloger les mouvements djihadistes au Mali. Quatre ans plus tard, dans une région sahélienne à la dérive, les mots de l’ancien président de la République résonnent de façon tragique. Le Mali a sombré dans un état de délitement inquiétant. Au nord, les groupes politico-militaires se disputent toujours le contrôle des territoires et des trafics. Au centre, l’Etat a reculé dans les zones rurales où prospèrent milices communautaires, bandes criminelles et insurgés se revendiquant du djihad. Pis, débordant du territoire malien, les violences touchent désormais les pays voisins, Burkina Faso et Niger en particulier.
Un accord inadapté